Algérie : la Forem appelle à rétablir la peine de mort dans les cas d’enlèvements d’enfants

Redaction

La peine de mort doit être rétablie et appliquée en Algérie dans les cas d’enlèvements, d’agressions sexuelles et d’assassinats d’enfants, a plaidé dimanche le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati. Lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne III, le président de la FOREM, qui oeuvre depuis des années en faveur du renforcement de la protection des droits des enfants en Algérie, a fait savoir  que « nous sommes parmi les gens qui disent qu’en cas d’enlèvements d’enfants suivis d’agressions sexuelles et d’assassinats, la peine de mort doit être rétablie ».

« Dans ce genre de situations, c’est la société qui est ébranlée et ce sont ses fondements qui sont touchés » a également expliqué le professeur  Mustapha Khiati  selon lequel l’enlèvement et l’assassinat de Chaima « nous interpelle et ébranle les fondements de la société ». Il est à préciser que de nombreux voix se sont élevées récemment pour dénoncer les carences de la législation algérienne en matière de protection de l’enfance défense des droits des enfants.  Il n’y a pas longtemps, le président du réseau national pour la défense des droits de l’enfant (NADA), Abderrahmane Aârar, a déploré les carences de la loi de 1972 en vigueur et relative à la protection de l’enfance et de l’adolescence. Cette loi « est dépassée », avait-t-il affirmé tout en insistant sur la nécessité d’une nouvelle loi en « harmonie avec les problèmes modernes rencontrées par l’enfant ».

 

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