Il n’y aura pas de suppression de l’Education islamique des programmes scolaires. Le ministère de l’Education nationale vient ainsi de mettre fin à ce qui s’apparente à une tempête dans un verre d’eau concernant une supposée histoire de remplacement de l’Education religieuse par des cours d’éducation routière dans les écoles.
Le ministère de l’Education nationale a précisé, dans un communiqué diffusé hier lundi 29 octobre, que «toutes les matières portant sur l’identité nationale font partie des constantes nationales, sont intangibles et nul ne saurait y porter atteinte ». Il s’agit, selon le département de Baba-Ahmed, des matières suivantes : langues arabe et amazighe, Education islamique, Histoire et Education civique.
Le ministère a également précisé que « toutes les matières enseignées portant sur l’identité nationale font partie des constantes nationales qui véhiculent les mêmes valeurs politiques, éthiques, culturelles et spirituelles tendant à consolider l’identité nationale, renforcer l’unité de la nation et promouvoir les valeurs individuelles ».
En début de semaine, le quotidien Echourouk, a publié une information selon laquelle des inspecteurs de l’Education ont adressé une proposition au ministre de l’Education consistant à remplacer l’Education islamique par des cours d’Education routière. L’information est « erronée » selon le représentant du gouvernement. Le ministère de l’Education atteste qu’il n’a « reçu aucun projet portant suppression ou remplacement d’une matière donnée ».
Le ministère a même précisé que l’Education routière est prise en charge dans d’autres matières enseignées.
E. W.