Les ex-détenus en Algérie pourront bientôt avoir le droit de disposer d’un registre de commerce. C’est le directeur général du Centre national du registre de commerce (CNRC), El Hadi Bakir, qui l’a annoncé dimanche sur les ondes de la radio publique Alger Chaîne III. D’après le premier responsable du CNRC, il s’agit d’une « mesure de facilitation envers cette frange de la société qui traîne des casiers judiciaires avec mention crime et délit ».
En effet, « ces jeunes n’arrivent pas à s’insérer dans le cadre d’une activité professionnelle pérenne faute de cette procédure », a-t-il affirmé selon lequel l’administration du CNRC a refusé le registre de commence à pas moins de 5.000 jeunes ex-détenus. A ce propos, Lhadi Bakir a souligné également que cette nouvelle mesure sera accompagnée par un nouveau dispositif qui exclut d’ores et déjà certaines catégories d’ex-détenus qui ont été impliqués dans les affaires de corruption, blanchiment d’argent et de transferts illicites de fonds. En outre, les ex-détenus qui obtiendront leur registre de commerce seront contrôlés par le CNRC dans le cas où ils récidivent. Ainsi, si un autre crime ou délit est commis, les ex-détenus seront définitivement radiés du registre de commerce.