Algérie : pas de réformes politiques « sans une réforme du pouvoir judiciaire »

Redaction

En Algérie, les magistrats montent au créneau. Ils réclament une sérieuse réforme « du pouvoir judiciaire ». Une réforme qui peut garantir l’Indépendance de la Justice. Une indépendance qui fait encore cruellement défaut à la justice Algérienne. Le président du Syndicat national des magistrats, Djamel Laidouni, à estimé à ce sujet qu’il « ne peut y avoir de réformes politiques, sans une réforme du pouvoir judiciaire ».

Lors d’une rencontre tenue samedi, à la résidence des magistrats, avec les membres du Bureau national, le porte-parole des magistrats algériens a relevé également que « l’indépendance de la justice n’est pas une fin en soi, mais un moyen à même de garantir une meilleure équité ». Mais pour ce faire, « on doit se mettre au diapason de toutes les autres organisations en Algérie ou à l’étranger », a-t-il affirmé dans ce sillage. D’autre part,  Djamel Laidouni a reconnu également qu’il est nécessaire aujourd’hui de durcir les peines concernant les crimes visant les enfants notamment les enlèvements et les agressions sexuelles. A ce propos, Djamel Laidouni a souligné aussi l’importance de la solidarité de tous les acteurs sociaux pour combattre le phénomène d’enlèvement d’enfants et du durcissement des peines contre les  coupables.  Concernant l’application de la peine de mort dans de tels cas, le président du Syndicat national des magistrat a indiqué que « cela est du seul ressort de l’autorité suprême ».