Les coupures d’électricité sont un enfer pendant l’été pour les Algériens. Sonelgaz promet de remédier à cette situation en mettant en place 7000 nouveaux postes transformateurs pour répondre aux nombreuses pannes d’électricité dues à la surconsommation.
« Nous sommes sur un programme pour essayer de réduire les désagréments qu’ont connus les Algériens durant l’été précédent. Nous avons évalué la situation et examiné ce que peut être la demande pour l’été 2013. À partir de là, nous avons mis en place un plan d’urgence qui a reçu l’aval du Premier ministre », a déclaré, ce mardi au micro de la Chaîne III de la Radio nationale, Noureddine Bouterfa, PDG du groupe Sonelgaz. Ainsi, 7000 postes transformateurs devraient être installés. Sonelgaz envisage de mettre en service 80% des postes prévus par ce programme avant la fin mai 2013, alors que le reste devrait s’achever au mois de juin prochain.
Plus de production pour moins de coupures
Le programme d’urgence, s’il fonctionne, devrait augmenter les capacités de production du réseau national de 2.400 mégawatt (MW), sur le réseau interconnecté du Nord du pays et 200 MW au Sud, notamment dans les régions isolées de Tindouf, Tamanrasset, Illizi, Djanet, In Amenas, etc. Cette production supplémentaire devrait suffire à réduire largement les coupures d’électricité.
« C’est un programme qui va toucher l’ensemble du territoire national sur les trois chaînes d’activité : la production, le transport et la distribution. Nous avons axé le programme sur la distribution, car l’essentiel des problèmes vécus l’été dernier étaient liés à cela », a encore précisé Noureddine Bouterfa.
Chaque été, les Algériens revivent le même scénario cauchemardesque. Ils doivent faire face à des coupures d’électricité en série suite à des opérations de délestage menées par Sonelgaz. Lors des fortes chaleurs, l’Algérie connaît des pics de consommation et l’électricité ne peut plus être fournie dans tous les foyers.
Prévoir les étés prochains
Noureddine Bouterfa, a également expliqué qu’il était indispensable de penser à des solutions à plus long terme. « Pour les années à venir, il faudrait, coûte que coûte, qu’on puisse mettre sur le réseau près de 1800 mégawatts par an en assurant le transport et la distribution », a-t-il précisé. Et d’ajouter, « Nous allons donc être, les prochaines années, dans un programme permanent d’urgence jusqu’à au moins 2015 ou 2016. »
La rédaction avec APS