Il existe 43 chaînes de télévision privées dans le paysage médiatique algérien, dont cinq 5 sont agréées. C’est le ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a donné ces chiffres lors d’un point de presse tenu aujourd’hui à l’occasion d’une conférence sur la déontologie du métier de journalisme, animée par le président du Conseil suisse de la presse, Dominique Von Burg.
Or, seules quelques chaînes ont réussi à s’imposer. Les autres ne sont même pas connues du grand public. Ce qui suscite des doutes sur l’exactitude de ce chiffre.
Par ailleurs, M. Grine affirme que des « textes réglementaires sont en cours de préparation afin de cadrer le travail des chaînes de télévision privées en Algérie ». Des lois qui visent, selon lui, « à instaurer des garde-fous à ces dernières ».
Revenant sur les « avertissements » qu’ont reçus certaines chaîne de télévision durant le mois de Ramadan dernier, le ministre a souligné que « cette écume n’est que le produit d’une croissance et nous allons tout faire pour que ces chaînes soient aussi déontologiques que possible ». Bien évidemment, le ministre parle ici des chaînes agréées puisque, pour lui, celles qui ne le sont pas « n’existent pas ». Donc, seul les cinq chaînes agréées sont concernées. Les 38 restantes comme si elles n’existaient pas.
Hamid Grine a affirmé, en outre, « qu’aucun support télévisuel étranger ne fait l’objet d’interdiction ». Néanmoins, il persiste et signe sur le fait que celles qui n’ont pas reçu l’aval de son département sont « informelles ».
Elyas Nour