Alors que les coupures de 200 dinars qui ne seront retirées de la circulation que d’ici le 31 décembre sont encore en cours de validité, certains commerçants refusent de les accepter lors des transactions commerciales. Pour plusieurs commerçants, il est inutile de s’encombrer avec des billets qui ne seront valables que pour trois jours et de devoir aller les échanger auprès de la Banque d’Algérie. De son côté, la Banque d’Algérie explique que tous les détenteurs de billets retirés sont en mesure de les échanger au niveau d’un guichet de la banque, durant 10 ans, à compter du 1er janvier 2015 et jusqu’au 31 décembre 2024.
La Banque d’Algérie a déploré le fait que plusieurs commerçants ont mal compris sa note datant du 12 novembre dernier, relayée par la presse et stipulant qu’à partir du 1er janvier 2015, la banque n’acceptera plus les paiements effectués avec les billets de 200 DA mis en circulation en 1983, mais pourra néanmoins les échanger contre d’autres coupures. Selon la Banque d’Algérie, les billets de 200 dinars émis après cette date ne sont pas concernés.
En effet, plusieurs citoyens algériens ont constaté que les commerçants refusent depuis quelques jours les billets de 200 dinars lors des différentes transactions commerciales.
Ce constat ne se limite pas uniquement à la capitale, mais à plusieurs wilayas du pays où les commerçants expliquent leur refus par le retrait de ces billets de la circulation d’ici la fin de l’année. «Je n’ai pas envie de m’encombrer avec des billets qui n’auront plus cours dans quelques jours et me retrouver dans l’obligation de me diriger vers les agences de la Banque d’Algérie pour les échanger », a expliqué un commerçant à l’APS. Ainsi, pour ne pas avoir à se déplacer et faire le trajet vers la Banque d’Algérie, plusieurs commerçants préfèrent refuser les billets de 200 dinars. Il faut savoir que la note de la Banque d’Algérie ne concerne pas uniquement les coupures de 200 DA, mais aussi les anciens billets de 100 DA, mis en circulation en 1981 et en 1982 ainsi que les billets de 10 DA et de 20 DA de 1983 et ce pour mettre fin aux désagréments causés par la qualité déplorable de ces billets devenus difficiles à manipuler.
Pour mettre fin à la confusion qui règne chez les commerçants ayant mal compris la note de la Banque d’Algérie, cette dernière souligne qu’il s’agit seulement des billets de 200 DA émis en 1983, mais pas des autres coupures de 200 DA émises après cette date.
Selon la même source, les détenteurs de ces anciens billets pourront effectuer toutes leurs transactions normalement (achats de produits et de services divers…) jusqu’au 31 décembre 2014, comme ils pourront les échanger, sans limitation de montant auprès de toutes les banques, à la même échéance. Passé ce délai, tous les détenteurs des billets cités plus haut seront en mesure de les échanger, au niveau d’un guichet à la Banque d’Alger, pendant une durée de 10 ans, à compter du 1er janvier 2015 et jusqu’au 31 décembre 2024.
Nourhane. S.