Bientôt la fin des sacs en plastique en Algérie ?

Redaction

Exit les sacs en plastique. Bientôt il vous faudra oublier ces sacs extrêmement nocifs pour l’écosystème. Le ministère de l’Environnement a effectivement annoncé jeudi vouloir les éradiquer en commençant par en interdire la production en Algérie.

Dans l’air, il y a comme un parfum de révolution… verte. Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville a indiqué jeudi qu’un projet de loi portant sur la fin de l’utilisation et de la production de sacs en plastique est à l’étude. « Le projet de loi en cours d’examen au niveau du ministère sera soumis au Premier ministère pour débat et enrichissement », a annoncé Amara Benyounes, le ministre chargé du dossier, dans une déclaration à l’APS, en marge des portes ouvertes sur l’environnement à Alger.

Un projet que le ministère de l’Environnement entend mener en consultant également les partenaires sociaux. Il « organisera prochainement une rencontre avec les consommateurs, les entreprises productrices de ces sacs et les associations concernées pour se concerter autour de l’importance de s’orienter progressivement vers l’élimination des sacs en plastique qui constituent un danger pour l’environnement et la santé du citoyen », a ainsi ajouté Amara Benyounes.

L’Algérie suivra-t-elle la voie tracée par le gouvernement ivoirien qui a entrepris d’interdire la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets en plastique en raison de leur impact nuisible sur l’environnement ? Rien n’est moins sûr étant donné qu’une telle mesure avait été envisagée un temps, il y a quelques années, avant de tomber aux oubliettes.

Outre les sachets en plastique, le ministère de l’environnement déclare aussi la guerre aux décharges anarchiques. A l’occasion des portes ouvertes sur l’environnement, le ministre a tenu à souligner qu’une opération de grande envergure, menée en septembre 2012, a permis de collecter pas moins de 4 millions de tonnes de déchets ménagers et d’éliminer plus de 5 500 décharges improvisées.