Botulisme/ Un autre enfant de 11 ans décède à Batna 

Redaction

Un troisième décès occasionné par l’infection du botulisme vient d’être enregistré à Batna. Il s’agit d’un enfant de 11 ans qui aurait consommé, avec un de ses camarades déjà décédé le 2 juillet dernier, du cachir avarié. L’information a été relayé par la radio Chaîne III.

Le botulisme, cette maladie paralytique rare mais grave due la toxine botulique, une neurotoxine bactérienne, vient d’occasionner jusqu’à l’heure, à Batna, trois décès. Il s’agit d’un enfant de 11 ans et d’un homme de 66 ans qui ont consommé du cachir avarié. La troisième victime vient d’être enregistrée dans un hôpital à Batna en la personne d’un autre enfant de 11 ans.

Le gamin en question était soigné au niveau de l’hôpital de Batna et son état était très critique, selon une déclaration du directeur général de l’hôpital à la radio algérienne Chaîne III.  L’enfant aurait été hospitalisé le 23 juin dernier en même temps que huit autres personnes.

Mettant l’accent sur l’extrême dangerosité de cette affection, le directeur de l’hôpital de Batna a affirmé que la contamination peut se solder par le décès. Dans le cas des enfants, leur système immunitaire étant plus vulnérable, ils résistent moins.

Le responsable a, par ailleurs, indiqué que la direction de la Santé et celle du Commerce sont en train de prendre de sérieuses mesures afin de prévenir l’apparition de nouveaux cas.

Parmi les neuf personnes contaminées, quatre sont actuellement sous traitement au service de réanimation. Leur état est stationnaire.

Il est à rappeler que deux patients seulement ont pu quitter l’hôpital, les autres se trouvant toujours sous surveillance médicale vu que le danger n’est pas encore écarté.

Les trois personnes décédées ont été déclarées victimes de botulisme par les autorités sanitaires qui appellent les citoyens à la prudence et à la vigilance quant à la consommation de certains produits avariés. Les commerçants sont également tenus par le respect des règles élémentaires d’hygiène afin de préserver la vie des consommateurs.

Nourhane S.