Qui ne se souvient pas de l’affaire liée au vol de la Cour d’Alger, à Ruisseau, au mois de mars de l’année 2013 ? Beaucoup a été dit et certains avaient même supposé que le cambriolage n’était qu’une manière de faire disparaître de «lourds» dossiers concernant des affaires de corruption.
Finalement, un jeune trentenaire a été arrêté quelques jours après par les services de sécurité qui ont conclut à un «simple» vol sans aucune relation avec un quelconque dossier. Le jeune en question a été condamné, hier, par le tribunal d’Alger à 10 ans de prison ferme, assorti d’une amende de 100 millions de centimes. Une deuxième personne, celle qui avait racheté la matériel informatique volé, a été condamnée, quant à lui, à 18 mois de prisons, alors qu’un troisième, propriétaire d’un magasin, chez lequel a été retrouvé une partie du matériel, a été acquitté. Durant son procès, le principal accusé, Yacine B., a affirmé qu’il avait accédé à la Cour d’Alger, en étant ivre, alors qu’il ne savait pas que c’était une institution judiciaire. Il cherchait seulement un lieu pour s’allonger un peu, a-t-il déclaré. Après avoir fait un «petit somme», il a fait un tour à l’intérieur et a décidé de voler 4 micros ordinateurs. «Je n’est pris aucun dossier», a-t-il dit au juge. Il est à noter que le procureur de la République avait requis 20 ans de prisons contre l’accusé. Finalement, le juge a prononcé une peine de 10 ans. Il est à rappeler, par ailleurs, que ce cambriolage avait coïncidé avec une série d’incendies et de vols similaires qui ont eu lieu au niveau de divers tribunaux.
Elyas Nour