Catastrophes/ Un simulateur de gestion de crise pour renforcer les compétences de la Protection civile 

Redaction

Pour renforcer ses compétences face à la gestion des catastrophes, la Protection civile se dote d’une nouvelle cellule appelée stimulateur de gestion de crises, appelée à assurer une meilleure coordination entre l’ensemble des secteurs concernés.

Une nouvelle unité vient de voir le jour au niveau de la protection civile. Il s’agit du stimulateur de gestion de crise, une cellule composée de différents secteurs concernés par la gestion des catastrophes. L’annonce a été faite par le directeur général de la Protection civile, Mustapha El Habiri, qui a officiellement procédé, hier à Alger, au lancement de ce stimulateur.

La mission de cette nouvelle cellule, placée sous l’égide du secrétaire général de la wilaya est de «soutenir les équipes opérationnelles sur le terrain et proposer des mesures pouvant cerner toute catastrophe », a déclaré le directeur de l’école nationale de la Protection civile, le colonel Abdelhamid Zighed.

Par ailleurs, le sous-directeur de la planification opérationnelle au niveau de la direction générale de la Protection civile, le colonel Fouad Lalaoui, a assuré que cette cellule permettra d’assurer une meilleure coordination dans l’accomplissement des missions de la Protection civile. A ce propos, il a fait remarquer que sa direction « a enregistré assez souvent un manque de coordination et de partage d’informations », d’où, a-t-il expliqué, la nécessité de mettre en place ce simulateur.

Pour mettre en service cette cellule, le colonel Lalaoui a souligné que, dans un premier temps, seuls les agents de la protection civile bénéficieront de formation avant que cela ne soit élargi aux représentants des autres secteurs.

S’exprimant sur l’objectif de cet exercice, le représentant de la direction générale des Sapeurs-pompiers français, le commandant Eric Dufes, qui a participé à la formation des éléments de la Protection civile, a indiqué qu’il s’agit de « développer la discipline de gestion des crises au sein même de la Protection civile ».

Nourhane S.