L’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) a déposé des plaintes à l’encontre de 5400 jeunes qui ont bénéficié d’un financement de l’Etat mais qui n’ont pas remboursé leurs crédits.
S’exprimant dans une émission diffusée hier sur la chaîne de télévision Ennahar, Mourad Zemali, le DG de l’Ansej, a affirmé que la structure qu’il dirige sera désormais plus stricte avec les jeunes qui veulent profiter de cette manne financière sans une réelle intention de créer une entreprise. A cet effet, celui-ci indique que l’Ansej n’accordera plus de quitus pour les projets liés au transport (transport public, de marchandises ou location de voitures).Selon Mourad Zemali, ceux qui veulent bénéficier des aides de l’Etat devront proposer des projets industriels, agricoles, du bâtiment, de l’hydraulique ou des technologies de l’information et de la communication. Ce dernier signale que le nombre de demande pour des véhicules (transport et location de voitures) dépasse les 100 000, un nombre considérable. Selon lui, si l’Ansej avait avalisé tous ces projets, ce serait une catastrophe.
Donnant quelques détails, la DG de cette agence a signalé qu’il y a 280 000 entreprises créées grâce à l’Ansej. Seul 4.39% ont échoué, ce qui fait près de 14 000 entreprises. Les responsables de ces dernières n’ont donné aucun signe de vie. Le premier responsable de l’Ansej estime que ceux-là vont être tous poursuivis. En dernier lieu, Zemali encourage les jeunes à se lancer dans une aventure comme celle-ci en optant pour un projet productif afin de bénéficier des aides de l’Etat. Celui-ci rappelle par ailleurs, que les plus hautes autorités du pays ont décidé que 20% des marchés seront attribués à des petites entreprises créées dans le cadre de l’Ansej.
Elyas Nour