La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme dénonce la dégradation des infrastructures de santé publique dans la région de Chlef.
Dans un communiqué transmis à la presse, le bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) de Chlef alerte l’opinion publique quant à « l’état de dégradation avancée » des structures de santé publiques en préfabriqué dans la wilaya de Chlef. Précisément, il s’agit de 5 hôpitaux de la région (Ouled Mohamed, Chorfa, Chettia, Sobha et Tenes), ainsi que les polycliniques de la wilaya.
Ces structures, construites dans le cadre du programme d’urgence à la suite du séisme du 10 octobre 1980, sont aujourd’hui insalubres. « Après presque 34 ans, les soins continuent toujours à être prodigués dans des établissements qui ne répondent plus aux exigences à respecter en matière de soins », écrit la LADDH.
La Ligue rappelle cependant que des opérations d’entretien et de maintenance sont régulièrement menées. Mais celles-ci ne sont pas suffisantes, de sorte que l’état de délabrement des lieux « se répercute négativement sur la qualité des soins ainsi que sur la prise en charge effective des malades ». « Les techniciens en exercice éprouvent quand à eux beaucoup de difficultés pour mener à bien leur mission », ajoute le communique.
La LADDH met donc en garde contre « les effets désastreux de cette situation sanitaire catastrophique sur l’image de la santé publique ».