Cités universitaires algériennes : 80 % des étudiants souffrent de malnutrition

Redaction

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L’Office national des oeuvres universitaires (ONOU) a refusé l’accès aux Cités universitaires pour les associations de protection des consommateurs, qui ont constaté des dysfonctionnements graves dans les cantines des Cités U en Algérie et qui sont dans un état laborieux et même pire que celui des cantines pénitentiaires.

Cette action a poussé les associations des consommateurs à organiser une journée d’étude autour du thème de la malnutritions dans les cités universitaires, avec la participation de spécialistes de la qualité, de médecins et de vétérinaires qui ont conclu à l’unanimité que les étudiants résidents dans les cités universitaires algériennes sont victimes de malnutrition ce qui joue négativement  sur leurs capacités mentales et physiques.

Par ailleurs, M. Hassan Mennour, président de l’Association des consommateurs de la Wilaya d’Alger, qui a organisé cette journée d’étude a fortement critiqué l’absence notable de 15 cadres de l’ONOU et de 4 représentants d’organismes estudiantins à cette journée sur la malnutrition, qui concerne plus d’un million d’étudiants, en Algérie. Soulignant que les problèmes dont souffrent le plus les étudiants algériens sont : la malnutrition, le manque de transport et de logement, ce qui justifie le classement de l’Université Africaine d’Adrar (Algérie), qui occupe la dernière place du classement des universités arabes.

Malgré toutes les pressions des associations de consommateurs, aucune mesure n’a été prise par les responsables pour faire un bilan et définir l’état réel des universités algériennes.

De son coté, M. Zaki Harir, expert en qualité et président de la Fédération algérienne des consommateurs a affirmé que « les cités universitaires été intéressées par la quantité au détriment de la qualité d’alimentation des étudiants comme si que les responsables sortaient le budget de leurs propres poches », en ajoutant que « la majorité des étudiants venus des villes de l’intérieur du pays ne connaissaient pas leur droit ».

Pour conclure, le porte parole de l’Union générale des commerçants algériens, Hadj Tahar Belnouar, a indiqué que 60 % des intoxications alimentaires en Algérie se passent dans les cantines collectives dont les cantines universitaires. Et tout les intervenants ont souligné le fait qu’une nutrition équilibrée est la base d’une santé physique et mentale saine.

A.C