Services et espaces publics/ Peut-on réellement se débarrasser de l’anarchie ?

Redaction

« Nous devons débarrasser nos villes et nos localités des fléaux qui les dégradent comme l’insécurité, l’insalubrité et l’occupation anarchique des espaces ». C’est l’engagement pris samedi à Alger par Abdelmalek Sellal, le Premier Ministre, qui demande, désormais, aux Walis de lutter efficacement contre ces fléaux qui empêchent le développement économique du pays et menacent l’épanouissement social des Algériens.

Mais comment faire pour lutter contre ces fléaux ? D’après Sellal, il suffit de dire la « vérité » à la population. « Toutes ces décisions pour relancer notre économie et absorber le choc pétrolier toucheront des habitudes, de vieux réflexes et des intérêts. Elles rencontreront donc, des résistances plus au moins fortes. Mais notre principal allié dans ce combat futur sera la population, si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons  à gagner sa confiance », a-t-il argué affirmé de la rencontre gouvernement-Walis organisée ce samedi à Alger.

Une fois n’est pas coutume, un haut responsable algérien reconnait que l‘incivisme cause un grand souci en Algérie et empêche la société de s’organiser pour amorcer le développement économique. Cependant, sur le terrain, il va falloir recourir à d’autres moyens, nettement plus concrets, que les paroles mielleuses. L’anarchie urbaine qui frappe de plein fouet l’Algérie nécessite un arsenal juridique répressif et une fermeté des services publics. Ces derniers doivent aussi donner l’exemple en imposant la discipline et le travail sérieux dans leur fonctionnement quotidien. Pour atteindre cet objectif, il y a beaucoup de pain sur la planche.

 

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