De l’hôpital de M’sila à Alger/ Les mille et une souffrances d’un enfant de 4 ans abandonné à son sort 

Redaction

Ce qui se passe dans nos hôpitaux est juste inadmissible. Dans le service des urgences des cas très graves sont contraints de patienter dans la salle d’attente alors qu’ils risquent leur vie. C’est le cas de Wassim, un garçonnet de 4 ans qui, souffrant d’une fêlure au crâne, s’est retrouvé à attendre…dix heures avant d’être pris en charge.

Transféré de l’hôpital de M’sila vers l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger pour une fêlure au crâne, Wassim, un enfant de 4 ans, n’a pu être soigné avec la célérité que nécessitait la gravité de son cas. Le gamin a poireauté pendant plus de dix heures au niveau du service des urgences à l’hôpital Mustapha Pacha, avant qu’un médecin ne daigne le recevoir.  « Nos urgentistes ne font-ils donc pas la différence entre un cas urgent et un cas banal ? », s’est interrogée la maman de Wassim, incapable de comprendre comment son enfant qui, en dépit de la gravité de son cas, a été traité de la sorte. Après avoir parcouru 400 km, Wassim n’a pas eu le droit de consulter un médecin qu’au bout de dix heures.

Selon la radio algérienne qui a rapporté l’information, « Wassim a souffert toute la nuit des suites de sa fêlure, engendrée par une chute sur la tête », a expliqué sa maman. «Nous sommes arrivés à l’hôpital Mustapha à deux (02) heures du matin. À notre grande surprise, on nous a appris qu’il n’y avait pas de place disponible. On nous a laissés seuls dans la salle d’attente et mon petit n’arrêtait pas de vomir toutes les demi-heures depuis 2 h du matin ». Wassim a été finalement pris en charge aux environs de 12h ».

Voilà donc ce qui se passe dans les hôpitaux publics. Voilà donc comment on traite les malades présentant pourtant une urgence indiscutable ! Le ministre de la Santé, qui a déclaré à maintes reprises veiller sur l’amélioration de l’accueil des malades au niveau des structures publiques et qui a promis que les responsables laxistes et inconscients seront punis , réagira-t-il à ce cas ?

Nourhane S. 

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