La récente disparition de la petite Chaïma a bouleversé beaucoup d’Algériens, certains d’entre eux ont décidé de mettre en place une pétition demandant d’appliquer la peine de mort dans les affaires de viol et de meurtre.
Ils sont vingt signataires, pour le moment, de cette pétition mise en ligne le 24 décembre sur le site Avaaz.org. Le meurtre et le viol d’une fillette de 8 ans à Zéralda, la semaine dernière, a soulevé une vive émotion, et une grande colère au sein de la société algérienne. Pour que ce genre de fait ignoble ne se reproduise plus, des Algériens ont décidé de protester et de lancer cette pétition à l’adresse des autorités publiques.
« Nous, Algériens résidants et émigrés, demandons au gouvernement Algérien et aux parlementaires de recourir à la peine capitale pour les violeurs et les meurtriers , nous jugeons que cette punition diminuera le taux de crimes, et représentera une répression pour tous les criminels et violeurs. Aussi nous exigeons la création de centres de rééducation et d’insertion sociale pour les jeunes délinquants.
« Les viols et les meurtres surtout des enfants représentent un fléau social qui prend de l’ampleur ces dernières années et afin de protéger nos enfants, nous voulons établir cette peine capitale », précise la pétition.
Cette requête avait déjà été exprimée il y a quelques jours par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM). « La peine de mort doit être rétablie et appliquée en Algérie dans les cas d’enlèvements, d’agressions sexuelles et d’assassinats d’enfants », avait réclamé, dimanche 23 décembre, le président de la FOREM, Mustapha Khiati, et estime que sa proposition trouverait de nombreux soutiens. « Nous sommes parmi les gens qui disent qu’en cas d’enlèvements d’enfants suivis d’agressions sexuelles et d’assassinats, la peine de mort doit être rétablie », a-t-il ajouté.