Les forces de l’Armée nationale populaire (ANP) découvrent régulièrement des mines enterrées dans le sol algérien, depuis l’époque coloniale. Au cours du mois de janvier plus de 3000 mines ont été repérées et désamorcées.
Un total de 3713 mines datant de l’ère coloniale ont été découvertes et détruites durant le mois de janvier 2013, nous apprend l’APS, qui cite une source officielle. Ces découvertes deviennent fréquentes lors des opérations de déminage menées par les forces de l’Armée nationale populaire (ANP), tout au long des frontières est et ouest du pays.
De 1957 à 1959, durant la guerre d’Algérie, les autorités françaises ont miné ces frontières qui séparent le pays du Maroc et de la Tunisie. Dans cette opération de minages, quelque 11 millions de mines antipersonnel, pour la plupart à effet de souffle, avaient été installées par l’armée française.
Depuis l’Indépendance, l’Etat algérien s’efforce de lancer régulièrement des opérations de déminage pour éviter tout risque. En effet, 3500 personnes auraient été victimes de l’explosion de ces engins depuis l’Indépendance, un chiffre que l’Algérie veut éviter de voir augmenter. Le total général des mines découvertes et détruites, à la date du 31 janvier 2013, s’élève à 666 436 mines, soit 563 563 mines antipersonnel, 98 824 mines anti-groupes et 4049 mines éclairantes, précise encore l’APS. Toutefois, le déminage reste compliqué, puisqu’il arrive que des mines se déplacent à cause des vents et des différentes intempéries.
La rédaction avec APS