La deuxième conférence Fikra s’ouvre ce matin à l’hôtel Aurassi, d’Alger. Dans une ambiance feutrée, 32 intervenants vont se succéder sur scène ce samedi et dimanche pour partager leur expérience, connaissance et savoir-faire. Thème principal cette année : l’optimisme. Seuls 1.200 invités ont la chance d’écouter le discours des intervenants de marque et de suivre cette conférence-débat d’un nouveau genre. Algérie-Focus vous fait vivre l’évènement de l’intérieur et en direct.
19 H 20 : Le Live de la première journée de conférence de Fikra se clôt ici. Rendez-vous demain pour encore plus d’idées innovantes, de récits hors du commun et de talents « made in Algeria.
18 H 30 : Le designer de Playstation 1 et 2 ? C’est lui. Le dernier a monté sur scène a été classé parmi les 100 meilleurs inventeurs du monde en 2012 et a rejoint en 2013 le géant Google. Algérois, formé à l’université de Bal el Zouar, Belkacem Haba raconte son histoire, un American dream à l’algérienne.
Quand j’avais 12 ans je vivais dans une maison sans électricité. Je voulais concevoir un jeu pour enseigner la géographie. Mais j’ai abandonné cette idée parce que les gens chez moi ne me comprenaient pas. Cependant, je n’ai jamais abandonné mon rêve
J’ai rencontré aux Etats-Unis à l’université Standford des personnes qui croyaient plus en moi que je ne pouvais croire en moi-même. Et c’est comme ça que j’ai commencé à travailler pour IBM
Sa devise ?
Ne laisser pas la vie déterminer votre avenir, définissez vous-même les chemins de votre vie.
18 H 20 : Beaucoup d’émotion dans la salle devant l’urgence et la nécessité de restaurer la Casbah. Le public témoigne son admiration à Belgacem Babaci et son combat d’une vie. Pour ce dernier, l’Algérie a tout à gagner à réhabiliter son patrimoine :
La première question que pose un étranger c’est « pourrais-je visiter la Casbah ? » Si on la restaurait, elle pourrait drainer des millions de touristes. Elle fascine les étrangers car pendant plus de 15 ans ils n’ont pas pu visiter notre pays »
18 H : Le patrimoine algérien est encore à l’honneur à Fikra. Après l’artisanat algérien, place au patrimoine architectural. C’est l’historien et président fondateur de la Fondation pour la sauvegarde de la Casbah Belgacem Babaci qui prend la parole. Au lieu de résistance, bijou architectural, l’autorité coloniale a tout fait pour cacher la Casbah. Les colons ont voulu étouffer la casbah avec de grandes artères de telle sorte qu’aujourd’hui on ne l’a voit plus. Le combat que mène l’association de Belgacem Babaci est une preuve d’optimisme :
Même s’il se meurt et l’agression du temps et des hommes, le noyau de la Casbah demeure et résiste. Elle résiste bien qu’elle souffre sous l’effet du phénomène du Tonneau des Danaïdes. Des personnes ont été relogées, d’autres ont pris la place et squatté des maisons insalubres.
On s’est mobilisé seuls, on a fait des pieds et des mains pour que la Casbah soit reconnu au patrimoine national. On est ensuite allé frappé à la porte de l’Unesco. Je ne vous le cache pas, il a fallu qu’on achète des vois pour aboutir notre projet et faire classer la Casbah au patrimoine mondial de l’Unesco
Il reste aujourd’hui 800 bâtisses, dont 480 sont à traiter. La réhabilitation de la Casbah est une opération chirurgicale. On réclame un plan Marshall
Comment ne voulez-vous pas être optimiste quand des jeunes se mobilisent pour sauver la Casbah ? Les jeunes reviennent vers la mémoire, vers l’histoire, malgré tout ce qui est fait pour les dégager les choquer
Sa vision de l’optimisme ?
Garder sa bonne humeur même dans la difficulté
Babaci, un grand monsieur en live #FikraEvent je suis emu wallah
— dzintegrateur (@dzintegrateur) February 8, 2014
17 H 40 : Après le show de Cheb Khaled, l’ambiance redevient plus studieuse dans la salle de conférence de Fikra. Au tour, cette fois, de la questions des femmes et de leur place dans la vie économique du pays. 9 femmes, 9 métiers, 9 régions d’Algérie, Carole Filiu a effectué un tour d’Algérie et s’est intéressée à 9 femmes algériennes différentes, « qui ont en commun de s’impliquer dan leur milieu et faire évoluer la société », à l’image des deux « témoins » qui l’accompagnent, créatrices de bijoux et gardiennes de l’artisanat algérien. Carole Filiu, fille de pied noir, présente à Fikra le web-documentaire qu’elle leur a consacré fille. C’est pour briser certains clichés sur les femmes que Carole Filiu les a placées devant sa caméra :
« En France on a une vision négative de la femme algérienne. Pourtant, elles ont investi tous les domaines. J’ai rencontré une journaliste dans le Sud, une champion d’haltérophilie à Oran. J’ai voulu donné une vision multiple de la femme algérienne »
Venue de Tamanrasset, Abla, une créatrice de bijou, présente dans le web-documentaire de Carole Filiu espère promouvoir ses propres produits, inspirés par la tradition bédouine, dans son propre pays :
Il faut développer le tourisme et l’artisanat local. J’ai un nom dans le monde mais pas encore en Algérie
Votre vision de l’optimisme ?
« Aimer ce que faîtes, et l’optimisme viendra »
Le synonyme de la femme algérienne ? « Le courage », répondent d’une seule voix les trois femmes assises sur les canapés de la scène.
16 H 50 : Devant l’enthousiasme de la salle, et malgré sa timidité, Cheb Khaled nous sort de sa puissante voix une dernière chanson. L’émotion est à son comble. Les yeux sont écarquillés. Les premières notes sont jouées, les mains s’agitent, se muant peu à peu en un rythme. « On vaaaaaa danser ». Cheb Khaled chante pour Fikra « C’est la vie ».
Après avoir illuminé 1.200 pairs de yeux, Cheb Khaled rêve d’aller plus loin en illuminant le quotidien des nécessiteux. Son modèle? Coluche! Presque 30 ans après la création des Resto du Coeur, Khaled dit qu’il aimerait voir naître des « Enfoirés » algériens, pour aider ceux qui ont dû mal à manger à leur faim en Algérie.
incroyable surprise de @toufik a #fikraevent : #khaled sur scene qui a… (w/ Toufik at Hotel El Aurassi) [vid] — https://t.co/ZvBvBpHJf4
— Rodrigo SEPÚLVEDA (@rodrigo) 8 Février 2014
Now all of you at #Fikraevent can say « khmesst m3a Cheb Khaled ana!!! »
— Imad Mesdoua (@ImadMesdoua) 8 Février 2014
Super ambiance à #FikraEvent avec cheb khaled ! On a même droit à des youyou
— MEDOUNI Hinane (@MEDOUNIHinane) 8 Février 2014
A quoi rêve encore Cheb Khaled ?
Quand j’étais petit, je rêvais de passer à la télévision national. Le Bon Dieu m’a entendu. Je me suis fait tout seul. De mon temps, tu te démerdes tout seul. Aujourd’hui, il y a des programmes télé, des télé-crochets, pour soutenir la jeunesse »
16 H 30 : Le secret a été précieusement gardé. C’est dans une ambiance tamisée que la surprise apparaît: le chanteur de raï, la star de la chanson algérienne fait son apparition : Cheb Khaled !!!
#FikraEvent wAllah pas une once d’optimisme en Algérie disent les gens de la rue.Les jeunes, regardez bien , il n’ya que des mirages devant.
— ali ouhachi (@djenad) 8 Février 2014
16 H : Place au Challenge Djezzy. En marge de la conférence Fikra, une compétition entre entrepreneurs en herbe est organisée sous l’égide de l’opérateur téléphonique. Au terme d’une sélection, qui s’est déroulée tout au long de la semaine, il ne reste plus que 10 start-up. Sur scène, les représentants de ces cinq entreprises en devenir se succèdent pour une présentation de 3 minutes de leur activité et projet. A la clef : un accompagnement d’un an par les cadres managers de Djezzy. La suite des présentations de start-up demain …
Chaque start-up a trois minutes pour présenter son essence. 1ere start-up: Eureca 3D. #FikraEvent
— Anissa Boubegtiten (@beautifultango7) 8 Février 2014
15 H 50 : Tonnerre d’applaudissements pour Mohamed Brahimi. Impressionné par son histoire, lui le pionner de l’industrie pétrolière en Algérie, le public se lève comme un seul homme pour saluer l’intervenant de 74 ans.
Un mot pr la jeunesse?: « elle ne peut compter que sur elle meme pr assurer son avenir. » #FikraEvent
— Anissa Boubegtiten (@beautifultango7) 8 Février 2014
15 H 40 : La salle de conférence est subjuguée par le nouvel intervenant. C’est un homme de 74 ans, à l’humilité impressionnante, qui se présente sur scène. Mohamed Brahim est un entrepreneur autodidacte, qui a commencé sa carrière à 16 ans alors que l’activité pétrolière naissait à peine en Algérie.
« Ecoute mon fils, il faut peu de connaissances mais beaucoup de bon sens », c’est ce que lui a dit son chef lors de sa première promotion. Depuis, il en a fait son crédo. Il a pour habitude de se « jeter à l’eau » et d’apprendre à nager ensuite. Il a beaucoup forgé pour devenir le grand forgeron qu’il est aujourd’hui, n’hésitant pas à rester après le travail pour apprendre de ses aînés. A travers son histoire des feux, il a pu observer l’importance de l’amélioration de la maîtrise technique. Son conseil à la jeunesse:
« Ne pas céder au prêt-à-porter, créer, faire advenir le sur-mesure. »
Photo #souvenir de l’actuel speaker #FikraEvent : Mohamed Brahimi , foreur – consultant international #petrol pic.twitter.com/lrJm6GvY7g
— MEDOUNI Hinane (@MEDOUNIHinane) 8 Février 2014
Un métier ne se donne pas, il faut l’arracher. – Brahimi #FikraEvent #Fikra
— Anissa Boubegtiten (@beautifultango7) 8 Février 2014
15 H 30 : Coté coulisse. Le réalisateur du biopic sur l’Emir Abd el Kader, Salem Brahimi, nous a fait quelques confidences, lui qui interviendra seulement demain.
J’ai voulu réaliser un film transversal sur la vie de l’Emir car sa vie est comme un miroir on peut s’y reconnaître tous dans chaque reflet. Oui cela n’a pas été une mince affaire de réaliser ce film. Mais la difficulté fait partie de l’ADN du cinéma. Le plateau de tournage a été installé dans cinq pays différents, dont l’Algérie. A cause des évènements en Syrie on a dû abandonner l’idée de filmer là-bas. Je suis fier que ce soit un film algérien.
Le film a été projeté en avant-première il y a plusieurs semaines en Algérie, la suite ?
La diffusion du film sur l’Emir ne dépend pas de moi mais de mon producteur, l’AARC. Il me semble que dans un mois, il y aura des projections pour le public algérien. C’est un film algérien avec une trajectoire internationale, car plusieurs nationalités sont représentées parmi les différents collaborateurs. Le film est à l’image de l’Emir, il a une ADN algérienne et s’ouvre vers l’étranger.
Le cinéma algérien est en perte de vitesse, comment le relancer ?
Ce n’est pas tout à fait juste étant donné que des efforts ont été produits au niveau de la production. On produit plus de films algériens ces dernières années. En revanche, le problème de la diffusion reste important. A mon avis, il faut mettre le paquet sur l’ouverture de salle et l’exploitation des films. L’économie du cinéma est un écosystème et si la chaîne de la production se porte mieux grâce à une certaine volonté politique, la chaîne de la diffusion des films est en grandes difficultés. Nous en sommes encore à une diffusion confidentielle de nos films, c’est dommage. Je pense par ailleurs qu’il faut s’inspirer du modèle sud-coréen et français de quota pour promouvoir la projection des films algériens en Algérie. C’est bien s’il y a plus de salles de cinéma dans le pays mais encore faut-il qu’on diffuse nos films et pas que des productions étrangères.
Votre définition de l’optimisme ?
C’est pour moi de refuser les circonstance,s comme l’Emir Abd el Kader qui a refusé la colonisation française.
15 H : Coté salle de conférence. L’optimisme était bel et bien au rendez-vous avec nos deux serial entrepreneurs, Michel Bisac, CEO Pages Maghreb, et Jean-Marc Jahn, directeur général SEAAL. L’Algérie, terre de potentiel. Algériens, talents à valoriser. Nos deux entrepreneurs sont installés en Algérie depuis respectivement 8 et 6 ans. S’il y a 8 ans, leur expatriation passait pour une folie, aujourd’hui nombreux sont les envieux. Leur intégration semple bien réussie, ironise le modérateur, Toufik Lerari. Une intégration qui aura changé leur vision de l’Europe. « Quand on regarde la France, on est content d’être ici » conclut Michel.
15 H : Après la pause-déjeuner, le direct Fikra 2014 reprend. Du côté des coulisses, Issad Rebrab, PDG de Cevital, qui prendra demain la parole sur la scène de la salle de conférence de l’hôtel el Aurassi, répond à nos questions. Interrogé par Algérie-Focus sur le dossier de la reprise de Michelin, le directeur du groupe Cevital n’a pas voulu s’exprimer se contentant de déclarer : « Il faut laisser faire le temps au temps ».
Midi : Le dernier intervenant de cette matinée monte sur scène : Pierre Coullet, physicien et chercheur au CNRS.
En coulisse. Sultan al Qassemi revient sur sa collaboration avec les artistes algériens et les invite à travailler davantage avec les Etats de la péninsule arabique :
« Les artistes algériens s’expriment le plus souvent en français donc c’est difficile pour eux de s’exporter, se faire connaître. Mais il y a de plus en plus de pays autres que les pays européens qui travaillent avec eux. Il y a de plus en plus de galeries qui s’ouvrent dans les pays du Golfe notamment à Dubaï. Le nouveau marché de l’art dynamique se trouve au Golfe pas en Europe. Les Algériens devraient davantage s’orienter vers cette région du monde plutôt que se concentrer encore seulement sur l’Europe »
11 H 40 : Il était présent l’an dernier lors de la 1ère édition de Fikra. Il revient cette année : Mustapha Cherif, philosophe et islamologue.
« Il n’y a pas de limite à l’optimisme sinon c’est que vous mettez des limites à vos rêves. Bien sûr il y a des difficultés mais c’est notre niveau de détermination qui fait la différence »
L’optimisme est de croire que son rêve deviendra réalité #FikraEvent
— BETTA Mohamed Islem (@bettamedislem) 8 Février 2014
« Il faut secouer les hommes » Slim Othmani #FikraEvent pic.twitter.com/d5JL7oIuN1
— وليد شرفاوي (@Walid_Cherfaoui) 8 Février 2014
11 H 20 : De retour de la région d’Adrar, le PDG de Rouiba Slim Othmani est le 3ème intervenant qui prend place sur la scène de Fikra.
« Pour être chef d’entreprise, il faut commencer par rêver. Il faut ensuite le concrétiser et se battre au quotidien avec les institutions, les fournisseurs, les clients… »
#FikraEvent #Optimism Le verre existe, et c’est déjà ça … Qu’il soit pleins, à moitié pleins, ou même vide .. IL EST LA
— Yasser Abdesselam (@LyxDesign) 8 Février 201
11 H : Il nous vient des Émirats arabes unis et s’exprime en anglais. C’est au tour du Sultan Sooud al-Qassemi, passionné par l’art et la arabe, notamment des travaux d’artistes algériens. Il a créé la fondation Barjeel Art.
‘ »L’art algérien est l’un des meilleurs qu’on peut trouver dans le monde arabe. Le challenge c’est l’accessibilité, le diffuser dans le monde. Mais les œuvres d’art existent. Nous avons besoin que cet art soit connu ailleurs dans le monde »
« La relation entre les pays du Golfe et l’Algérie doit être directe. Je n’aime pas devoir à chaque fois passer par l’Europe pour trouver des pièces d’art algériennes »
Comment promouvoir l’art algérien à travers le monde ?
« C’est la responsabilité de tous. Il faut investir les réseaux sociaux, partager sur Twitter, Facebook et dans toutes les langues que vous maîtrisez les travaux artistiques qui vous plaisent. Les sociétés et entreprises qui sponsorisent des évènements en Algérie doivent aussi prendre l’habitude de soutenir les artistes. Avec cet effort, il y aura un grand changement en l’espace d’une année »
« Trouvez moi, je suis prêt à vous aider. Ne perdez pas espoir vous arriverez là où vous voulez aller »
Sa vision de l’optimisme :
« Demain sera un jour meilleur. Ensemble toute la communauté peut faire des choses positives si on s’y met tous »
10 H 50 : L’intervention de Xavier Van der Stappen se termine. Place aux échanges avec la salle. Question centrale : l’Algérie peut-elle et doit-elle négocier une transition énergétique ? Pour l’entrepreneur belge il ne fait aucun doute que l’Algérie est en mesure de passer de l’ère du tout pétrole à l’ère de l’énergie renouvelable.
« En Algérie, vous devriez utiliser la rentre pétrolière pour préparer l’avenir. Vous avez beaucoup de ressources : la la puissance de la mer, le soleil, le vent… Toutes ces ressources renouvelables. Vous avez de quoi organiser une transition énergétique comme les pays des Emirats qui sont le premier à s’être dotés d’une université complètement indépendante d’un point de vue énergétique »
C’est en comprenant les autres, au fil de ses expériences humanitaires en Afrique, que Xavier Van der Stappen s’est ouvert à l’économie et entrepreneuriat vert. Il a notamment vécu dans la vallée du fleuve Niger avec différentes tribus fascinés par leur façon de cohabiter bien qu’ils étaient plusieurs centaines de tribus sur ce territoire et a travaillé en Mauritanie.
« Chaque produit par homme est le reflet de sa position sociale, de son économie »
« Nous sommes tous pareils mais nous nous exprimons de manières différentes. C’est ce qui fait notre richesse »
« En Afrique j’ai commencé à m’intéresser au rapport de l’Homme à l’environnement. Là-bas j’ai découvert deux valeurs qui guident aujourd’hui mes démarches : ne pas demander plus à la terre que ce qu’elle peut offrir, on ne doit se méfier de la sur-exploitation des ressources ; la qualité d’une société à survire à son activité. C’est la première fois que l’humanité a un problème commun : le réchauffement climatique, le dérèglement climatique »
Un véhicule électrique sympa nomé « l’optimisme » ! #FikraEvent pic.twitter.com/O7vHGGrAfX
— Meriem BOUAKKAZ (@MeriemBouakkaz) 8 Février 2014
10 H 30 : Il a parcouru plus de 6.000 km entre Dakar et Bruxelles dans une voiture électrique, sans consommer une seule goutte d’essence. Le premier intervenant de Fikra 2014 nous vient de Belgique. Il s’agit de l’entrepreneur à la main verte Xavier Van der Stappen.
Retrouvez notre présentation de l’évènement : Fikra, une conférence d’un nouveau genre
10H : Le coup d’envoi est donné de ces deux jours de conférence-débat. Toufik Lerari, l’un des fondateurs et organisateur de l’évènement, déclare ouverte la conférence Fikra 2014. Le premier à prendre la parole sur scène est le ministre du Travail, Mohamed Benmeradi.