Décriée et qualifiée de mesure injuste et politique par plusieurs syndicats d’enseignants, dès son annonce par le gouvernement, la deuxième session du baccalauréat est un véritable échec.
Alors que 104 000 candidats devaient se présenter aux épreuves de la deuxième session qui se déroulent du 13 au 17 juillet, à travers 299 centres d’examen, à l’échelle nationale, les chiffres de l’absentéisme, plus de 80 000 absents, amènent les syndicats à qualifier cette décision de véritable gâchis.
Meziane Meriane, le porte-parole du syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique de (Snapest) annonce un taux d’absentéisme de plus de 85% et dénonce l’immense gâchis de la mobilisation de 4000 salles d’examens et de 12 000 enseignants pour la surveillance.
Le Conseil des lycées d’Algérie (Cla) qui avait refusé de participer à cette deuxième session, dénonce « une catastrophe, 85% des élèves concernés n’ont pas rejoint les salles d’examens et plus de 60% des enseignants convoqués pour l’encadrement de ces épreuves n’ont pas répondu présent. Ceux qui ont pris cette décision assument leurs responsabilités »