Malgré les manques enregistrés, l’Algérie fait figure de « bon élève » dans le domaine de la déperdition scolaire. Elle est classée meilleur pays dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA), annonce l’Organisation des nations unies pour l’éducation et la culture (UNICEF).
« Près de 500.000 enfants, âgés entre 6 et 16 ans, ne sont pas à l’école M. Davin a précisé que le taux des enfants scolarisés au primaire a atteint 97,5% et que seulement 2,5% des enfants ne sont pas scolarisés à ce cycle, ajoutant que la plus grande partie de la déperdition scolaire « est enregistrée au niveau de l’enseignement moyen » en Algérie, mais ce chiffre représente le plus faible taux par rapport à celui enregistré des pays de la région MENA », a déclaré le représentant, repris par l’APS.
Le même responsable a indiqué qu’une enquête sur les enfants hors système scolaire a été réalisée dernièrement par le ministère de l’Education nationale et l’UNICEF et dont les résultats seront prochainement rendus publics, a révélé que « 497.000 enfants âgés entre 6 et 16 ans ne sont pas à l’école (cycles primaire et moyen) en Algérie, avec un taux de 4,5 % du nombre total des enfants en âge légal de scolarité ». L’enquête a démontré que cette déperdition concerne en majorité les enfants âgés entre 11 et 15 ans, dont la plus grande partie sont du sexe masculin issus des couches sociales les plus défavorisées. Il a ajouté que le taux des enfants scolarisés au primaire a atteint 97,5% et que seulement 2,5% d’entre eux ne sont pas scolarisés à ce cycle, ajoutant que la plus grande partie de la déperdition scolaire « est enregistrée au niveau de l’enseignement moyen ».
La déperdition scolaire n’a rien à voir avec la qualité de l’enseignement. Un détail qui a été soulevé lors de la dernière visite du commissaire des Nations-Unies pour l’Education. Ce dernier avait relevé que sur le plan quantitatif, l’Algérie a «fait un grand effort ». Ce qui ne s’est pas traduit par « la qualité » de l’enseignement dans le pays.
E. Wakli/agence