Pour terminer l’année scolaire dans la sérénité, le ministère de l’Education nationale propose aux syndicats du secteur et à toute la famille de l’Education une charte d’éthique et de déontologie.
Le texte, qui est actuellement à l’étude et dont nous détenons une copie, comporte autant de droits que d’obligations. Ainsi, si la charte reconnaît aux enseignants et travailleurs le droit à la grève, elle leur oppose également une obligation constitutionnelle : Le droit des enfants à une scolarité. Et c’est là toute la dialectique de ce conflit qui oppose depuis une dizaine d’années le ministère de l’Education nationale aux syndicats.
La nouveauté de cette charte est sans conteste son caractère inclusif. Elle s’adresse à tous les intervenants dans le secteur, à savoir les enseignants, les fonctionnaires, les élèves et même les parents d’élèves. Chaque catégorie est invitée à connaître ses droits et ses devoirs. D’où la nécessité de réviser les statuts particuliers des personnels de l’Education.
L’autre point important de ce document est l’importance qu’elle accorde à l’élève. Ce dernier est érigé en principal centre d’intérêt.
Il faut préciser que le document n’est toujours pas paraphé. Il est actuellement en discussion au niveau du département de Nouria Benghebrit.
E. Wakli