L’avenir s’éclaircit pour les milliers de diplômés en tamazight. La Direction générale de la Fonction publique a adressé une correspondance à quatre départements ministériels pour leur demander d’intégrer les citoyens ayant obtenu une licence, un master ou un magister dans la filière au corps des fonctionnaires. C’est ce qu’indique un communiqué signé par le Haut commissariat à l’amazighité (HCA).
« Guidés par les arguments présentés par le HCA et sur orientation du Premier ministre, qui réitère la volonté de l’Etat de mettre en place les moyens pour la promotion de tamazight, la direction générale de la Fonction publique et de la réforme administrative, vient de diffuser une circulaire N°60 en date du 21 juin 2015 à l’ensemble des responsables des ressources humaines de quatre départements ministériels pour l’intégration des diplômes de la licence, master et magister en tamazight délivrés par les départements de langue et culture amazighe et qui ouvre des perspectives de recrutement aux corps et grades de fonctionnaires », indique le HCA dans son communiqué.
Il a précisé que le secteurs concernés par les licenciés sont l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, la Culture et les Collectivités territoriales. Pour les détenteurs de master, sont concernés les secteurs de l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Cette circulaire vise à mettre un terme à une authentique injustice et à un ostracisme qui ne dit pas son nom : les diplômés de tamazight, qui sortent des université de Béjaïa, Tizi-Ouzou, Bouira et récemment Batna, ne trouvent pas de débouchés. Une anomalie qui va certainement être réglée par cette note de la direction de la Fonction publique.
Essaïd Wakli