Grève du Cnapeste: Les lycéens d’Alger Ouest manifestent leur colère

Redaction

 

Les lycéens sont en colère. Le spectre de l’année blanche plane sur leur avenir et ils redoutent les répercussions de la prolongation de ce mouvement de grève qui dure depuis près d’un mois. Pour manifester leur mécontentement, plusieurs dizaines d’élèves se sont rassemblés,  hier mercredi, devant le siège de l’Académie d’Alger Ouest.

 Les lycéens ne prennent pas à la légère ce mouvement de débrayage dans le secteur de l’Education et qui dure depuis près d’un mois. Pour préserver leur avenir et ne pas demeurer passifs, plusieurs lycéens de Chéraga, Staoueli ou encore Ain Benian se sont rassemblés, mercredi durant la matinée, devant l’Académie d’Alger Ouest (Chéraga, Alger), selon l’APS.

Les représentants des lycéens, reçus par les responsables de l’académie d’Alger Ouest ont exposé l’ensemble des préoccupations des élèves, notamment les candidats au Bac, à savoir la décision du recours au CD pour compenser le retard dans la conduite des cours occasionné par la grève des enseignants adhérents du CNAPESTE et qui se prolonge. Sur un ton rassurant, les responsables du ministère de l’éducation ont tenu à préciser aux représentants des lycéens que les CD n’ont pas vocation à se substituer à l’enseignant, mais uniquement pour que les lycéens puissent rattraper le retard et assimiler le contenu du programme officiel.

 »La question des examens pour le deuxième trimestre a été tranchée’’, explique le responsable du ministère de l’Education nationale qui souligne que ces examens ont été annulé pour les classes de terminale en raison de la grève. Concernant la question sur le seuil des cours, le même responsable a souligné que  »cette question est traitée au niveau national, et non au niveau de l’Académie ». Non satisfait par les réponses fournies par le représentant du ministère de l’Education, la délégation de lycéens issue des communes de Chéraga, Staouéli, Ouled Fayet et Aïn Benian a promis de poursuivre son mouvement de protestation jusqu’à ce que cette situation soit assainie.

 Nourhane. S.

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