Les enfants de réfugiés africains qui se trouvent actuellement en Algérie seront scolarisés dans des écoles algériennes, au même titre que les enfants syriens qui, fuyant la guerre, sont actuellement accueilli par l’Algérie. C’est ce qu’a annoncé la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem.
Les enfants de réfugiés africains qui se trouvent actuellement sur le territoire algérien ne seront plus livrés à eux-mêmes et privés de scolarité. Selon la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, plusieurs départements ministériels œuvrent actuellement pour résoudre la problématique de la scolarisation des enfants subsahariens, présent en Algérie.
En effet, au même titre que les enfants syriens qui sont accueillis par notre pays, les jeunes subsahariens auront droit de poursuivre leur scolarité dans des écoles algériennes. Mounia Meslem a déclaré à ce propos, que le ministère de l’Éducation est actuellement en train d’étudier cette proposition afin de mettre en œuvre les démarches nécessaires pour son application comme cela a été déjà mené avec les enfants syriens ,rapporte le quotidien d’information arabophone Ennahar.
Pension destinée aux femmes divorcées, le montant fixé au cas par cas
S’agissant du montant de la pension destinée aux femmes divorcées ayant à leur charge des enfants, la ministre a précisé que seul le juge est en mesure de le préciser et ce «en fonction de l’affaire et des conditions financières de l’époux».
Mounia Meslem a ajouté qu’à travers ce fond l’État n’encourage pas le divorce ni la démission des époux de leurs responsabilités, mais vise à protéger les enfants issus de parents divorcés ».
Sur un autre plan, la ministre a mis l’accent, lors de la Conférence arabe portant sur le rôle des femmes et des mères dans la préservation de la cohésion sociale », sur l’importance de la coordination du travail arabe commun pour permettre à la femme d’accomplir ses différents rôles afin de veiller sur la cohésion sociale.
Dans ce sens, elle a appelé à rendre plus concret la participation de la femme à travers le lancement de projets à caractère socioprofessionnel en insistant également sur la mise en place, à l’issue de cette Conférence, d’une feuille de route « en mesure d’être concrètement appliquée sur le court et le long terme et la renforcer par un calendrier de travail ».