Les participants à la conférence des directeurs de l’éducation, qui a eu lieu, hier, à Alger, se sont exprimés à propos des différents problèmes auxquels fait face le secteur, essentiellement la surcharge des classes et le poids du cartable.
Il s’agit, donc, d’un état des lieux fait en prévision de la prochaine rentrée scolaire, prévue le 8 décembre. Ainsi, répondant aux interventions des présents, le ministre de l’Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, a indiqué, dans une déclaration reprise par l’agence officielle APS, que le problème de surcharge des classes « se pose sérieusement pour l’est et l’ouest de la wilaya d’Alger en raison des opérations de relogement. »
Néanmoins, selon, lui, la réception d’infrastructures en chantier pourrait éventuellement régler le problème. Il dira, à ce propos, que le retard mis dans la construction de nouveaux établissements est lié avec le manque d’un « foncier adéquat. » Dans ce sens, le directeur de la conférence régionale des wilayas du Centre du pays a signalé que « le plus grand nombre d’élèves dans certaines classes a été enregistré dans la région centre où le nombre a atteint 39 par classe. » Celui-ci avait également évoqué le problème du retard mis dans la livraison des projets.
En ce qui concerne le fameux problème du poids du cartable, jugé très lourd par les spécialistes, le ministre a déclaré que son département « a pris des mesures urgentes notamment pour le cycle primaire à travers la réduction des fournitures scolaires en adoptant des cahiers petit format, ceux de 48 pages, et la mise en place de casiers dans les classes de certaines wilayas. »
Par ailleurs, contrairement à ce qui a été affirmé dans certains médias, Abdellatif Baba Ahmed a signalé qu’il y aura un « allègement du programme sans procéder à l’impression du livre en deux tomes. » En d’autres termes, la tutelle n’optera pas pour des manuels scolaires en 2 ou 3 tomes.
Elyas Nour
