Un Bac à deux sessions, est-ce possible en Algérie ?

Redaction

Les Lycéens, qui obtiendront une moyenne inférieure à 10 lors des épreuves du Bac de 2014, vont-ils bénéficier d’une autre chance ?

Selon le quotidien arabophone « El Khabar », les responsables de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves ont rencontré le Ministre de l’éducation nationale, Abdelatif Baba Ahmed, samedi 26 octobre dernier. Objet de leur rencontre : une proposition soumise par cette association en faveur de l’instauration d’une seconde session au Bac. Les parents des élèves militent pour offrir une seconde chance aux lycéens qui ne parviendraient pas à obtenir une moyenne de 10 dès la première session du Bac.

Même si Abdelatif Baba Ahmed a montré certaines prédispositions pour étudier la question, rien n’indique pour l’instant que le ministère de l’éducation ira dans le sens des parents d’élèves et organisera une seconde session du Bac. Et dans le cas où il opterait pour un tel système, celui-ci ça ne sera sûrement pas mis en place pour le l’édition 2014 du baccalauréat.

Rappelons que l’édition 2013 du baccalauréat a été frappée par un vaste scandale de tricherie. Pris en flagrant délit, plusieurs candidats ont été exclu des salles d’examen en juin dernier.

Une réglementation des cours de soutien ?

Sur un autre chapitre, le ministère de l’éducation nationale veut réglementer les cours de soutien. A cet effet, il a indiqué aux responsables de la Fédération des associations de parents d’élèves qu’un nombre de textes relatifs à cette question sont en préparation. Pour l’instant, rien d’officiel n’a filtré sur la manière avec laquelle va être traité cette problématique. Se dirige-t-on vers l’établissement d’une autorisation pour l’organisation par des enseignants de ce genre d’ « activité » ? Des informations ont fait état, ces derniers jours, de perquisitions faites par des services de sécurité, dans certaines localités, dans des locaux où des enseignants dispensent des cours de soutien à des élèves. Les autorités algériennes craignent que cet enseignement se fasse au détriment des cours prodigués à l’école.

Elyas Nour