Emploi : la Police ne fait pas rêver les jeunes Algériens du sud

Redaction

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La DGSN a vu les choses en grand. En avril, pas moins de 6 000 postes ont été ouverts aux jeunes des régions du sud de l’Algérie. Un nombre qui a, par la suite, doublé puisque la police offre maintenant 12 000 postes. Mais les candidats ne sont pas très nombreux pour l’instant.  

Un salon de recrutement a été organisé par la Direction générale de la Sûreté nationale pour les wilayas de Tindouf, Tamanrasset et Illizi, au sud du pays. Il aurait accueilli 57 320 visiteurs selon Djilali Boudalia, le directeur de la cellule de communication et des relations publiques à la DGSN.

Néanmoins, selon les chiffres communiqués à APS, uniquement 1 324 jeunes ont déposé une demande d’emploi lors de ce salon de recrutement. Un chiffre encore bien insuffisant pour combler les 12 000 postes à pourvoir. D’autant plus que tous les candidatures ne seront pas nécessairement retenues, une sélection est tout de même nécessaire. Dans le détail, ils sont 385 originaires de Tamanrasset, 464 de Tindouf et 475 d’Illizi. Bien qu’il reste encore cinq wilayas dans lesquelles des campagnes de recrutement sont prévues, l’objectif d’employer 12 000 jeunes du sud de l’Algérie au sein de la Sûreté nationale cette année semble difficilement atteignable. Le «grand  engouement» des jeunes, souligné par Djilali Boudalia, après ce premier salon de recrutement de la DGSN est quelque peu nuancé par le nombre de candidats. Les personnes sans emplois de la région rêvent, peut-être, d’un autre métier que celui de policier.