L’école algérienne traverse une crise aiguë. Les pédagogues et enseignants sont unanimes à dresser ce constat. Un constat amer auquel les participants au 4ème colloque des Aurès sur « L’école algérienne, états des lieux et perspectives » ont tenté de remédier en proposant des mesures concrètes.
Et parmi ces mesures, les intervenants sélectionnés par les organisateurs de ce colloque ont plaidé pour la nécessité de créer une instance chargée de veiller à la qualité de l’enseignement. Une instance qui devrait redonner à l’école algérienne sa véritable vocation. « La crise vécue par l’école algérienne est due à plusieurs facteurs, dont l’exclusion de la dimension authenticité du système scolaire et la restriction des missions de l’école à l’enseignement au détriment de l’éducation », a estimé à ce sujet le président de l’Association des Oulémas musulmans algériens (AOMA), Cheikh Abderrezak Guessoum, qui figure parmi les initiateurs de ce colloque. De son côté, Abdelakder Fodhil, ancien directeur de l’Enseignement fondamental au ministère de l’Education nationale, a considéré que les principes sur lesquels a été fondée la politique scolaire en Algérie sont « sains », la problématique résidant, d’après lui, dans le mode de leur mise en pratique.