Enfance abandonnée/ Les berceuses de l’AAEFFAB privées de salaires

Redaction

L’Association d´enfance et famille d’accueil (AAEFFAB) vit actuellement une véritable crise qui met en péril sa noble mission consistant à prendre en charge des enfants orphelins abandonnés par leurs mamans.  L’AAEFFAB, une association non lucrative, traverse une période délicate, en raison de l’insuffisance des dons financiers. L’association qui vit, en effet, grâce aux donateurs ne parvient plus à payer son personnel, composé principalement de berceuses, des femmes chargées de remplacer les mamans pour combler le vide dont souffrent les bébés délaissés.

Si cette organisation non gouvernementale survit encore à ce jour, c’est grâce aux dons des généreux bienfaiteurs. Cependant, aujourd’hui, les responsables de cette association caritative déplorent une situation financière précaire. En effet, les berceuses ne sont pas rémunérées en raison de la pénurie d’aide matérielle et financière. «Pour qu’une pouponnière fonctionne, ces berceuses ainsi que tout le staff administratif, le personnel des cuisines et les chauffeurs doivent être payés. Cependant, cela est impossible en raison de la situation difficile que vit l’association», précise le communiqué de cette dernière parvenue à notre rédaction.

Aujourd’hui, l’association se tourne vers les généreux donateurs pour leur demander de leur venir en aide. «Les bébés ont besoin de ces berceuses qui s’occupent d’eux et représentent le substitut maternel pour eux. Dans chaque chambre, il y a entre quatre et six bébés pour lesquelles nous devons allouer deux à trois berceuses qui doivent se relayer. En ce moment, 24 bébés se trouvent à la pouponnière de Hadjout, tandis que 30 autres sont à la pouponnière de Palm Beach. Ces berceuses sont sans conteste le moteur de ces pouponnières, sans elles aucune prise en charge ni soins ne pourraient être prodigués aux bébés et elles ont besoin d’être rémunérées », précise le communiqué.

L’association, qui est donc depuis quelque temps en difficulté en raison de l’incapacité de verser les salaires de ces berceuses, risque de fermer ses portes. Les bébés risquent, quant à eux, de se retrouver livrés à eux-mêmes ou confié à d’autres orphelinats déjà surchargés, d’où la nécessité de récolter le maximum de dons et d’aide financière pour soutenir cette association. Cet appel s’adresse à toutes les personnes et les entreprises charitables pouvant aider ses femmes à continuer à accomplir leur extraordinaire mission pour épargner à d’innocents bébés de vivre dans la souffrance. Ces bébés ont déjà été privés de leur maman, comment les priver de leurs berceuses ? Rendons le sourire à nos petits gamins, protégeons-les. C’est le devoir de tout un chacun !

Nourhane S.

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