Plus de 3000 enseignants et presque autant d’agents administratifs et techniques seront recrutés en prévision de la prochaine rentrée universitaire. C’est ce qu’a indiqué mardi dernier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, à l’issue d’une visite d’inspection aux projets de son secteur à Alger.
« Le gouvernement nous a donné la possibilité d’employer plus de 3.000 enseignants et moins de 3.000 agents administratifs et techniques pour faire fonctionner les nouvelles infrastructures universitaires », a déclaré le ministre, cité par l’APS.
Et d’ajouter : « En application des orientations du président de la République et des recommandations du Premier ministre, la cadence de recrutement dans le secteur de l’Enseignement supérieur est maintenue et suivra son cours selon la programmation retenue. » Ainsi, contrairement à beaucoup d’autres secteurs, où les recrutements ont été gelés, de manière assumée ou officieusement, le gouvernement décidé donc de maintenir l’ouverture de nouveaux postes budgétaires dans l’enseignement supérieur. Le gouvernement affiche ainsi sa volonté « de préparer au mieux la prochaine rentrée universitaire » durant laquelle près de 350 000 à 360 000 nouveaux étudiants sont attendus.
Ce nombre relativement élevé est, selon le ministère de tutelle, le résultat de la réforme scolaire de 2003 – 2004, lorsque « les élèves de fin de cycle primaire (5e et 6e) ont accédé en même temps à l’enseignement moyen. » D’où la nécessité de recruter cette année de nouveaux enseignants et agents administratifs et techniques, malgré le plan d’austérité du gouvernement.
Elyas Nour