L’élaboration des nouveaux manuels scolaires fait déjà polémique. Une carte géographique remplaçant la Palestine par Israël et de nombreuses autres erreurs –vraies ou supposées- ont entaché la sortie de ces manuels sensée entamer les réformes de deuxième génération.
Pour le ver tout soupçon et situer les responsabilités, le ministère de l’Education nationale a rendu public un communiqué pour tenter de situer les responsabilités.
Et selon des sources au sein du ministère de l’Education, l’erreur du livre de Géographie de la première année moyenne est commise par un infographe travaillant pour l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG). Le directeur de cette entreprise, Hamidou Messaoudi, a précisé, dans une déclaration à la chaîne Ennahar TV, que l’erreur vient de son institution. Il explique cela par « la pression » qu’a subie l’ENAG durant le mois de Ramadhan dernier. Cela signifie donc que les livres ont été imprimés dans la précipitation.
Ces informations sont suivies, comme dans beaucoup de cas similaires, par des rumeurs difficilement vérifiables. A penser que tous les maux de l’Algérie sont l’œuvre de Nouria Benghebrit. Plus que cela, une commission de lecture a bel et bien validé des versions de livres scolaires. Mais à l’impression, il semble que certains manuels ont été touchés ? Par qui ? On ne le sait pas. Mais des syndicats de l’Education pensent que c’est un nouveau complot qui vise à déstabiliser le secteur de l’Education nationale.
Essaïd Wakli