Et si des arbres pouvaient freiner la criminalité en Algérie ?

Redaction

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Ce n’est pas une plaisanterie. Les arbres pourraient apaiser les esprits des Algériens tourmentés et même faire reculer la criminalité dans le pays. D’après, une étude américaine il existerait une corrélation entre les espaces verts et l’insécurité.

Planter un arbre pour faire baisser le taux de criminalité. C’est la théorie qu’avancent des chercheurs  de la Temple University à Philadelphie dans leur rapport : « La végétation encourage-t-elle ou supprime-t-elle la criminalité ?». Grâce à cette étude, ils ont découvert que l’abondance de verdure en milieu urbain avait un impact direct sur la délinquance, rapporte Discover Magazine sur son site internet. Ces chercheurs ont fait leurs recherches sur la ville de Philadelphie et se sont aperçus que les quartiers où la végétation était la plus parsemée, étaient plus soumis aux dangers comme le vol, les agressions et autres délits et crimes.

Des arbres comme source de bonheur

En effet, les espaces verts pousseraient les habitants des villes à plus sortir et profiter de ces lieux, ce qui dissuaderait les criminels d’agir, d’après Discover Magazine. Cela permet de créer une mixité sociale, les personnes âgées rencontrent les plus jeunes. Les milieux sociaux se mélangent également, ce qui créé un climat de confiance. En plus, la verdure apaise les gens, qui deviennent moins irritables, mentalement fatigués et violents.

Le cadre de vie au quotidien influe directement sur le bien-être et le comportement des individus. Cette méthode a déjà été reconnue par de nombreux urbanistes dans le monde, mais n’est pas pour autant appliquée dans toutes les villes malgré les bienfaits de la nature sur les milieux urbains. Les plans d’urbanisme des villes incluent rarement cette possibilité si elle devient trop compliquée à réaliser.

Du vert pour les grandes villes algériennes ?

Une théorie qui ferait un grand bien à certaines villes algériennes où la criminalité ne cesse d’augmenter. Dans des villes comme Alger, Oran ou Annaba, l’option de la verdure pourrait être une solution pour rendre ces milieux parfois agressifs plus agréables et plus sûrs à vivre. A la condition toutefois de créer de véritables espaces verts, car plus ils sont parsemés et moins ils ont d’impact. Planter quelques palmiers ne serait pas suffisant. Il s’agit donc de  revoir tout l’urbanisme de ces villes, le gouvernement algérien sera-t-il prêt à tenter le challenge ?