Le ministère des Affaires Etrangères risque d’être, une nouvelle fois, secoué par un mouvement social. Les fonctionnaires de ce département de souveraineté, menacent de recourir à une grève illimitée à partir du 6 octobre, si leurs doléances ne seront pas satisfaites.
Le syndicat de ses salariés, qui ne relèvent pas du corps diplomatique, indiquent dans un communiqué que le recours à la solution extrême est dicté par « le refus des responsables » de prendre en compte leurs revendications. Celles-ci se résument, en plus de l’augmentation des salaires, à l’élargissement de la prime de souveraineté dont bénéficient leurs collègues du corps diplomatique. Or, selon les responsables du ministère, l’octroie de cette prime relève des prérogatives du président de la République. Ce dernier étant quasiment absent, la solution aux problèmes de ses fonctionnaires risque de ne pas avoir lieu rapidement.
Ce n’est pas la première fois que les fonctionnaires des Affaires étrangères recourent à la grève pour faire entendre leur voix. L’an passé, ils ont déjà observé des sit-in de protestation. Ils ont demandé, entre autres, à bénéficier des mêmes avantages que les autres personnels du ministère.
Le ministère des Affaires Etrangères se composent de trois catégories de fonctionnaires. La première est composée des diplomates. La deuxième concerne les fonctionnaires qui n’ont pas qualité de diplomate. Ce sont eux qui font fonctionner entre autres les missions diplomatiques algériennes à l’étranger. La troisième est constituée des corps communs de la fonction publique, à l’image des chauffeurs, appariteurs et autres secrétaires.
Essaïd Wakli