Caillage d’un bus à Ghardaïa/ Les pouvoirs publics promettent d’élucider l’affaire

Redaction

Un drame a été évité de justesse, mercredi dernier, à Ghardaïa, suite au caillassage d’un bus reliant Ghardaïa à Daya Ben Dahoua, par des individus masqués usant de différents projectiles et même d’un cocktail Molotov. Fort heureusement, qu’il n’y a au aucun décès. 13 personnes ont par contre été blessées.

Les choses auraient pu s’aggraver dans une région que la moindre étincelles peut embraser. Afin de calmer les esprits des uns et des autres. Pour éviter toute action de représailles, la wali de Ghardaïa, Azzedine Mechri tente d’étouffer le brasier. Hier, il a affirmé qu’une enquête a été «diligentée pour déterminer les  responsables». Il s’est engagé personnellement pour que justice soit faite. Le wali a même traité les auteurs de cet incident de «terroristes», puisque voulant déclencher, par cet acte, des violences sanglantes. «Les lois de la République seront appliquées dans toute leur rigueur», a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les décisions de justice qui seront prises en toute «équité», seront «rendues publiques et les citoyens en seront informées».

Notons que parmi les 13 personnes blessées, cinq sont de nationalité subsaharienne.

L’année passée, Ghardaïa a été endeuillés par le décès de 23 personnes lors de violences inter-communautaires qui ont duré plusieurs mois. Des personnalités de la région, principalement Kamel Eddine Fekhar, sont toujours incarcérées. Depuis, les autorités sont sur le qui-vive. Des centaines de caméras ont été installés dans différents artères quartiers pour prévenir toute nouvelle flambée de violence.

Elyas Nour  

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