Ce dimanche matin, une équipe de journalistes de la télévision privée Beur TV a subi un véritable harcèlement au niveau d’un barrage de police à Chevalley, à Alger. Les journalistes ont été empêchés de se rendre sur leurs lieux de travail par des agents qui n’ont pas apprécié le contenu d’un reportage diffusé la veille par la chaîne, et au contenu très critique vis-à-vis des services de sécurité, à la suite de la répression dont avait été victime le chanteur de la Place Audin.
« C’est vous qui avez dit du mal de notre travail à la télévision ? Alors, suivez-nous jusqu’au fourgon et montrez-nous vos papiers », a dit un des policiers aux membres de l’équipe de Beur TV, a-t-on appris auprès de cette chaîne de télévision. Le contrôle policier a duré longtemps alors qu’aucune infraction n’avait été commise par les reporters en question.
Décidément, les reportages qui incriminent les excès de la police risquent de coûter des ennuis aux journalistes algériens.