Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa révèle que 55 mosquées sont gérées, à Alger, par des « imams salafistes ». Toutefois, selon Mohamed Aissa, ces mosquées sont « contrôlées ».
« Ce sont les mosquées les plus contrôlées à Alger par des inspecteurs émanant du ministère des Affaires religieuses et des services de sécurité que nous avons interpellés », a expliqué encore Mohamed Aissa pour rassurer l’opinion publique au sujet du danger qu’incarne ces imams extrémistes. D’autre part, concernant les programmes religieux de certaines télévisions algériennes privées, au cours desquels des dérapages ont été commis, Mohamed Aissa a confirmé « avoir saisi le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel ». Le ministère des Affaires religieuses a dénoncé ces » imams et cheikhs autoproclamés qui sont détachés de la réalité des Algériens ».
Mohamed Aissa a assuré que le collectif de cette autorité sera renforcé prochainement « par des cadres du ministère des Affaires religieuses, notamment des inspecteurs centraux et des imams », lesquels sont en mesure, a-t-il expliqué, de « détecter et d’analyser » le contenu des programmes TV et de « proposer d’autres personnalités plus imprégnés du référent religieux national ».