Le ministre des affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a indiqué que les cas d’agression contre les mosquées sont ’’rares’ et ’’trés limités’ et ne nécessitaient pas une protection sécuritaire particulière.
Combien y a-t-il de mosquées en Algérie ? La réponse est venue de la bouche de Bouabdallah Ghlammalah, responsable des affaires religieuses au gouvernement, lors d’une réponse à une question orale d’un député de l’APN. Ce dernier s’enquérait de la sécurité aux abords des lieux de culte et réclamait la « désignation d’agents de sécurité pour assurer la protection des mosquées. » Bouabdallah a déclaré :
L’Algérie compte 17.000 mosquées à l’échelle nationale, mais seulement un nombre limité d’entre elles ont connu des cas d’agressions que les comités de mosquées prennent en charge avec célérité.
Le ministre a indiqué que les vols de tapis, les querelles individuelles, la présence de personnes mentalement malades ou les mendiants représentent des cas spéciaux observés dans tous les lieux publics. Ces cas n’ont selon lui jamais porté préjudice à la vocation de la mosquée et au rôle éducatif et social qui lui est assigné. C’est la raison pour laquelle le ministère n’a pas sollicité de l’Etat la mobilisation d’agents de sécurité.
Le ministre a ajouté que l’administration de son ministère est parvenue à rendre la mosquée à la société qui l’a mise en place et qui est censée en tirer profit :
Cette administration oeuvre inlassablement pour que la mosquée accomplisse sa mission dans les meilleures conditions, soit véritablement un centre de rayonnement, en s’appuyant sur les références nationales religieuses, et un rempart contre des idées étrangères à la société, et en assurant le meilleur environnement qui permette aux fidèles d’accomplir leurs prières en toute quiétude.
Bouadbdallah Ghlamallah a insisté :
La mosquée est un espace ouvert à toutes les catégories de la société.