Les salafistes algériens veulent condamner à mort ceux qui insultent Dieu

Redaction

Contre les mauvaises habitudes linguistiques des Algériens, le front salafiste appelle à une mesure radicale : la peine de mort pour ceux qui insultent Dieu.

La moitié des personnes questionnée, dans plusieurs régions, insultent Dieu et pour ce « crime », ils devaient être condamnés à mort. C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, sur les colonnes du quotidien arabophone «Echourouk», le porte-parole du front salafiste de la « Renaissance libre », Abdelfatah Hamdache. Ce-dernier a donné les premiers détails de l' »enquête », que son parti a effectué sur les habitudes linguistiques et les tics de langage des Algériens. Résultat de cette « enquête » : dans la majorité des régions où l’étude a été menée, environ 50% des habitants insultent Dieu, parfois même sans en prendre conscience. 

L’insulte plus facile à l’Est et au centre

C’est dans le centre et à l’Est du pays que le langage est plus châtié. L’insulte à Dieu y est dans ces régions plus fréquente, a révélé le leader du front salafiste, qui cite également Alger centre. Les lieux où ce type d’insultes s’entendent le plus souvent sont les stades et les marchés, précise encore Hamdache.

Mais pourquoi un vocabulaire si déplacé ? Le leader de « Renaissance libre » avance une explication pour le moins étonnante : « Les Algériens ont hérité de ce « langage » des juifs du temps d’avant l’indépendance ». Selon lui, les autorités sont trop laxistes envers les auteurs de ce genre d’insultes. Les services de sécurité devraient, donc, d’après lui, arrêter et présenter devant le juge toute personne qui, dans un excès de nerf, profaneraient le nom de Dieu. Hamdache va encore plus loin dans ses recommandations. Il préconise d’appliquer le rite malékite dans la législation algérienne, qui consiste, selon ses dires, à « tuer toute personne qui porterait atteinte à Dieu ». Après avoir mené une campagne contre les fêtes de fin d’année, les salafistes viennent de trouver leur nouveau cheval de bataille.

Elyas Nour

Quitter la version mobile