L’affaire Naftal concernant un détournement de carburant au sein de Naftal en 2012 a eu son épilogue ce mercredi 6 novembre. Des peines allant de 3 à 7 ans de prison ferme ont été prononcées par le Pôle judiciaire spécialisé du tribunal de Sidi M’hamed à Alger contre 21 inculpés reconnus coupables.
L’affaire de contrebande de carburant découverte en 2012 à la station de Caroubier à Alger et portant préjudice à l’entreprise Naftal est une leçon dont voulait se servir la justice algérienne pour dissuader les trafiquants d’essence. En effet ce sont des peines de 3 à 7 ans de prison ferme qui ont été prononcées contre les acteurs de ce vol de carburant. Pour rappel, c’est l’enquête sur la sortie suspecte de camion-citernes de nuit de la station de Caroubier qui avait permis aux forces de sécurité de découvrir que des responsables de la station Naftal de Caroubier ainsi que des employés de l’administration organisaient régulièrement des vols de carburant pour le revendre en grande quantité sur le marché parallèle. Les preuves accablantes et surtout les aveux du chef de la sécurité interne de la station du Caroubier de l’entreprise Naftal au sujet de son implication ont permis de faire éclater ce scandale.
Le procureur de la République avait alors requis lors de la précédente audience des peines allant de 5 à 10 ans de prison ferme à l’encontre des 26 prévenus, reconnus coupables de détournement de deniers publics, d’abus de fonction et de constitution d’association de malfaiteurs dans le but de commettre des crimes. Finalement dans une affaire de contrebande de carburant, seulement 21 personnes ont été reconnues coupables d’avoir mis en place un réseau de contrebande au sein de l’entreprise Naftal. 5 autres ont été acquittées par la justice algérienne.
La rédaction avec APS