Algérie : plus besoin d’un dossier administratif pour retirer un certificat de nationalité

Redaction

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Dans le cadre du programme de modernisation du secteur de la justice, une nouvelle mesure vient de rentrer en vigueur. Il s’agit de la possibilité de retirer le certificat de nationalité sans établissement d’un nouveau dossier administratif. Cette mesure est applicable à tout citoyen ayant retiré son certificat à partir de la date du 25 janvier 2014.

Le ministère de la Justice vient d’annoncer dans un communiqué la mise en application d’une nouvelle mesure salutaire qui vient faciliter les démarches administratives pour les citoyens algériens. Il s’agit de la possibilité de retrait du certificat de nationalité sans établissement d’un nouveau dossier administratif, pour tout citoyen l’ayant retiré à partir de la date du 25 janvier 2014.

La mesure s’inscrit, explique le ministère de la Justice dans son communiqué, dans le cadre « du programme de modernisation du secteur de la Justice, notamment dans son volet relatif à l’amélioration du service public ».

Le ministère de la Justice, soucieux de l’amélioration du secteur et de la facilitation de l’octroi des papiers administratifs, dont l’obtention était autrefois un véritable parcours du combattant, a annoncé que le retrait de la nationalité n’exige plus le dépôt d’un autre dossier administratif.

À ce propos, le ministère a assuré que tous les citoyens, ayant retiré un certificat de nationalité à partir de la date du 25 janvier 2014, pourront désormais retirer leur certificat en présentant uniquement leur pièce d’identité nationale et sans établir un nouveau dossier administratif. Cette mesure s’applique à tous les  tribunaux du territoire national précise le ministère.

Il est à rappeler que le ministère de la Justice n’est pas à sa première mesure visant la modernisation de ce secteur. Auparavant, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a annoncé que le retrait de tous les documents administratifs auprès des instances judiciaires pourra s’effectuer avant la fin de l’année en cours à « distance « .

De son côté, le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a adressé une directive aux walis incluant des mesures « urgentes » afin d’aider les citoyens à corriger les erreurs sur les registres de l’état civil et mettre fin à leurs tracas. Ces derniers ne seront plus contraints de se rendre dans les tribunaux pour prendre en charge eux-mêmes la rectification de leur document comportant des erreurs. Désormais, c’est au niveau des APC que la procédure sera entamée.

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