Le « serial killer » de Belcourt qui découpait ses victimes en morceaux

Redaction

Le tueur de Belcourt, arrêté le 20 avril dernier, est en fait un véritable « serial killer ». Soupçonné du meurtre de deux personnes, qu’il aurait découpé en morceaux, l’homme aurait en fait donné la mort à quatre personnes. 

Le 20 avril dernier, la police d’Alger met la main sur un homme, d’une trentaine d’années, soupçonné d’avoir commis un double meurtre. Le mode opératoire de ce présumé coupable a défrayé la chronique depuis son arrestation. Le corps des victimes a effectivement été découvert découpé en morceaux avant de brûler leur cadavre.

L’homme d’une trentaine d’années, arrêtés le 20 avril dernier, n’aurait pas fait que deux victimes. Il serait responsables de la mort de quatre personnes en tout, indique ce samedi le quotidien arabophone El Khabar.

Surnommé « C.K. », pour ses initiales et résidant dans le quartier de Merakchi de Belcourt à Alger, le présumé coupable a fait sa première victime en 2008, explique ce journal.

En février, le « tueur-découpeur » récidive, s’en prenant cette fois-ci à une femme originaire de Tiaret et à son nourrisson de 3 mois. Il s’agissait de sa maîtresse, indique le journal arabophone. Les trois victimes, découpées et brûlées, ont ensuite été enterrées sous sa boutique à Belcourt.

Sa dernière victime est un agent policier. Après la mort de cet agent de sécurité, les enquêteurs ont redoublé d’effort pour mettre la main sur cet habitant de Belcourt, qui gérait une boutique dans ce quartier populaire de la capitale. Selon ses aveux, le policier, qu’il a abattu, était au courant de ses magouilles et le faisait chanter.

Si ces quatre meurtres sont prouvés, alors le tueur de Belcourt est un véritable « serial killer ».

Durant toutes ces années, ses voisins à Belcourt n’y ont vu que du feu, ne voulant pas croire à la responsabilité de « C.K. » dans cette affaire de morts en série. A commencer par la famille de sa première victime, Djamel. Pervers, le jeune présumé coupable est allé jusqu’à aider la famille de Djamel à mettre la main sur le « disparu », en placardant des portrait de celui-ci sur les murs du quartier de Belcourt. D’après El Kharbar, « C.K. » s’en serait pris à Djamel pour récupérer la gestion de l’un des parkings de Belcourt. Une affaire d’argent qui a viré au drame donc.

Elyas Nour

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