Les auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de Hadjou Ghilas, un jeune homme de 19 ans originaire de la commune d’Ait Chafaa dans la daïra D’Azeffoune, ont été reconnus coupables et condamnés, ce lundi 18 novembre à la peine capitale par le tribunal criminel près la cour de Tizi-Ouzou.
La justice algérienne a choisi de punir sévèrement les auteurs d’un crime qui avait fortement ému l’Algérie. Les trois auteurs du meurtre de Hadjou Ghilas, ont été reconnus coupables des chefs d’accusation de « constitution d’une association de malfaiteurs », « homicide volontaire avec préméditation », « enlèvement dans le but d’obtenir une rançon » et « dissimulation d’un cadavre ». Tous trois ont été condamnés à la peine de mort.
Le jeune kabyle disparu le 18 octobre 2012, avait été étranglé avec une corde par trois hommes qui l’avaient piégé en l’attirant dans une maison. Une fois tué, le garçon avait été enterré par ses meurtriers dans une plage d’Azzeffoun. Les trois criminels avaient ensuite demandé à une quatrième personne de contacter la famille du jeune Ghilas afin d’exiger une rançon de 50 millions de dinars contre sa libération, alors que ce dernier était mort et enterré. Ce quatrième acolyte, également jugé dans cette affaire a été reconnu coupable de « participation à une association de malfaiteurs et » demande de rançon avec menace » a écopé quant à lui de 3 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende de 20 000 DA.
Pour rappel, dans son réquisitoire, le procureur général avait demandé la peine de mort contre les trois auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat et 10 ans de réclusion criminelle assortie de 500 00 Da d’amende contre le quatrième accusé. La justice a suivi l’avis du procureur pour les principaux accusés mais a été plus clémente avec le complice.
Les auteurs du crime avaient été facilement arrêté par les services de sécurité grâce au traçage de la carte sim de l’un des complices. De plus lors du procès, le principal accusé a reconnu avoir tué Hadjou Ghilas, mais de façon « accidentelle », suite à une dispute. Les autres ont nié les faits retenus contre eux, tandis que le quatrième accusé à reconnu avoir appelé le père de la victime pour lui demander de verser la rançon de 50 millions de dinars sous 24h.
La rédaction avec APS