Algérie : des policiers dans des voitures banalisées pour traquer les « chauffards »

Redaction

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Le commissaire principal et sous-directeur à la prévention routière et la circulation à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Ahmed Nait El-Hocine, a fait savoir que la DGSN revendique la révision du dispositif de réglementation routière pour mieux lutter contre le fléau des accidents de la circulation.

L’invité de la rédaction de la Radio Chaîne III ce dimanche matin a relevé quelques lacunes dans le dispositif qui empêchent, à en croire ce responsable de la DGSN, de mettre en place un meilleur système pour la prévention et la sécurité routière. Naït El-Hocine admet qu’il « y a des insuffisances au niveau du dispositif réglementaire régissant la circulation et la sécurité routière. Des insuffisances qui se situent notamment au niveau de l’accession au permis de conduire, de la formation qui est dispensée au niveau des auto-écoles et, aussi, le système actuel de sanctions. Un système de sanction qui ne distingue pas entre les contrevenants primaires et les multirécidivistes », dit-il.

L’invité de la rédaction de la Radio Chaîne III a révélé que son institution a mis en place un nouveau dispositif pour la traque des chauffards, avec des véhicules banalisés sur les routes. « Un dispositif qui va apporter un plus en matière de sécurité routière », assure Naït El-Hocine.

Le représentant de la DGSN déplore l’absence d’un fichier national du permis de conduire. Un outil qui donnerait à la police une meilleure visibilité dans la lutte contre les accidents de la route. Le représentant de la DGSN dit qu’il est « impératif de mettre en place ce fichier national du permis de conduire. C’est une condition sine qua non pour la mise en place du permis à points ». Ce système de permis à points permettra de détecter les chauffards primaires et les chauffards multirécidivistes, estime ce haut responsable de la DGSN.

« Il y a une insuffisance en matière de coordination dans les efforts des différents acteurs du secteur. Le Centre national de prévention et de la sécurité routière est chargé de mettre en œuvre cette politique de sécurité routière, mais son statut juridique ne lui accorde pas des moyens et de compétences requises pour mener cette politique », regrette sur un autre chapitre Naït El-Hocine.

Enfin, pour lutter contre le phénomène de récupération du permis de conduire par des tierces personnes de manière frauduleuse en cas d’infraction, ce responsable de la DGSN croit savoir que l’instauration d’un permis biométrique mettra fin à ces dépassements puisque ce permis permettra d’enregistrer de manière automatisée toutes les sanctions.

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