La marche des gardes communaux adhérents au mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) qui devait se tenir aujourd’hui à Alger a été avortée par un large dispositif sécuritaire, dépêché à la gare de Caroubier, pour empêcher les protestataires de se rassembler.
Après la mise en échec de la dernière marche pacifique, lundi dernier, des patriotes, ces citoyens algériens qui ont participé au côté de l’armée nationale à la lutte contre le terrorisme durant la décennie noire, voilà au tour des gardes communaux à subir le même sort. En effet, ce matin quelque 500 gardes communaux se sont donnés rendez-vous au niveau de la gare routière de Caroubier, à Alger, pour entamer leur marche vers Alger et réclamer la satisfaction de leurs revendications.
Encerclé par un large dispositif sécuritaire dépêché au niveau de la gare routière de Caroubier, les gardes communaux adhérents au Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) qui venaient de plusieurs régions de l’Algérie dans le but de soumettre leur plateforme de revendications aux autorités et dénoncer la non-prise en charge de leurs demandes, ont été empêché de quitter la gare. Les protestataires ont refusé la demande de la police de constituer une délégation chargée de présenter leurs revendications aux autorités concernées.
Dans une déclaration accordée au quotidien El Watan, Aliouat Lahlou, le coordinateur national du MNGCL, a expliqué comment les éléments de la police ont procédé à l’interpellation des manifestants qui étaient « sommés de se disperser et de ne pas quitter la gare». Il est à signaler que parmi les principales revendications de ces citoyens figurent comme l’a précisé, un communiqué du Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) rendu public hier : la reconnaissance officielle de tous les sacrifices du corps de la Garde communale, la dénonciation de la tenue de l’université d’été de l’ex-AIS en août dernier à Jijel et la création d’un Haut-commissariat de tous ceux qui sont tombés pour sauver la République. La marche des gardes communaux avortée aujourd’hui n’a pas dissuadé les protestataires d’aller jusqu’au bout de leur mouvement de revendication puisque ces derniers ont affirmé que si l’ensemble de leurs doléances n’est pas pris en charge par les autorités concernées, ils reviendraient à la charge le 17 décembre prochain.
Nourhane. S.