La majorité des cas d’enlèvements d’enfants en Algérie sont motivés par « la vengeance pour une raison ou une autre par des personnes proches du milieu des enfants enlevés », a révélé mardi la commissaire principale de la police, Kheira Messaoudène d’après laquelle pas moins de « 204 cas de rapts d’enfants ont été enregistrés en 2012 à travers le territoire national ». Selon Kheira Messaoudène les cas de kidnapping suivis de demande de rançon, de viol puis d’assassinat sont « peu nombreux » en Algérie.
C’est pour cela que tous les enfants enlevés ont été retrouvés et remis sains et saufs à leurs proches, a-t-elle rassuré à l’occasion de la présentation du programme « Année de l’Algérie sur la prévention de proximité en milieu urbain ». Cette responsable à la Police Nationale a révélé tout de même que les enquêtes « ont révélé pour la majeure partie » des cas de kidnappings suivis de viol, l’existence d’un lien de parenté entre la victime et l’agresseur. Et c’est cela même qui « met l’enfant en confiance », a-t-elle affirmé. Kheira Messaoudène a souligné, en outre, que le nombre de rapts d’enfants en 2012 a baissé par rapport à 2011 où 221 cas ont été recensés et traités. Par ailleurs, « 80% des cas de rapt dénoncés cette année sont infondés », a-t-elle dévoilé avant de conclure que « certains sont montés de toute pièce par les enfants eux-mêmes qui prétendent avoir été enlevés pour échapper à la sanction parentale en raison d’un échec scolaire ».