Les autorités de la wilaya d’Alger craignent des débordements liés à la distribution de logements. Elles se sont réunies, hier, en un Conseil de sécurité présidé par le wali, Mohamed-Kébir Adou, rapporte l’APS.
Cette réunion, présidée par le wali d’Alger, Mohamed-Kebir Addou, a été consacrée aux opérations de relogement avec l’installation de la commission de wilaya et les commissions des circonscriptions administratives chargées de l’examen des dossiers des citoyens postulants, a précisé la même source.
Il a été également procédé à l’examen du dispositif spécial mis en place durant le mois sacré de Ramadhan, ainsi qu’à l’examen du rapport d’étape de la saison estivale, rapporte la même source.
Concernant la question du relogement, le wali d’Alger a donné des instructions pour que le dispositif habituellement mis en oeuvre depuis 2004 pour les grandes opérations de relogement soit reconduit. Il s’agit de la mise en place, au niveau des circonscriptions administratives, de commissions d’examen des dossiers des citoyens postulants au relogement en présence des représentants des élus, des services de sécurité locaux, des membres de la société civile et des comités de quartiers.
Dans une seconde phase, il sera procédé à l’examen des dossiers par une commission ad hoc, présidée par le chef de cabinet du wali d’Alger et, dans une troisième phase, à la validation de la liste provisoire d’affectation par le ficher national du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.
Les prochaines opérations de relogement concerneront les familles habitant les sites de l’habitat précaire (bidonvilles) recensées avant 2007, les occupants des chalets, la dé-densification des cités populaires, les occupants des terrasses et caves des immeubles et les occupants recensés des immeubles menaçant ruine, a expliqué la même source.
Lors d’une récente visite à Alger, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a indiqué que 25000 logements seront distribués d’ici la fin de l’année dans l’Algérois. Une opération similaire avait été effectuée en 2011. Des heurts et protestations avaient marqué l’opération. En 2011, des sites, à l’image de Diar Echems et «la Carrière » avait connu des scènes de violences inouïe. Des scènes ont été provoquées notamment par des jeunes.
Ces nouvelles mesures vont-elles limiter les cas de violences ?
E. W.
