L’Algérie dépassée par la pluie : une fillette décédée et des dégâts matériels importants

Redaction

Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi 13 novembre sur plusieurs régions du pays ont créé d’importants dégâts matériels, et même la mort d’une fillette âgée de 3 ans à Alger, dans le quartier de Bologhine.

La fillette est décédée suite à l’effondrement d’une habitation précaire, causé par un glissement de terrain. C’est la deuxième mort liée aux intempéries en un mois à Alger. La dernière fois une jeune fille de 21 ans avait également trouvé la mort dans un des bidonvilles d’El Magharia. Ce dramatique accident souligne le manque d’adaptation à la pluie de la Capitale. Les habitations précaires, mais aussi les problèmes d’urbanisme en général causent régulièrement des inondations après quelques précipitations.

Tout le pays s’est retrouvé dépassé par les intempéries, notamment dans l’Est et l’Ouest du pays, dont les routes ont été les premières à subir les dégâts. La ville de Mostaganem a eu plusieurs routes de différents quartiers inondées et impraticables. Plusieurs routes nationales ont été coupées pendant plusieurs heures car devenues dangereuses. L’APS indique qu’il s’agit de « la route nationale 6 B reliant Labiodh-Sidi-Cheikh à Béchar à hauteur des Oueds El-Gharbi et El-Charki, dans la circonscription communale de Labiodh-Sidi-Cheikh, et ce, pour débordement des deux Oueds. Il s’agit également des routes nationales 47, 107 et 06 A pour amoncellement  de neige et débordement de Oued Ben Trif, inondation de la chaussée, débordement  des Oueds Melal et El Haimer ainsi que pour débordement des Oueds Boukhachba  et Machatat. »

Concernant les routes, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, avait déjà prévenu que « l’état de nos routes laisse généralement à désirer », à l’exception de l’autoroute  ce qui « justifie le mécontentement général des citoyens, la situation ne faisant que perdurer et s’aggraver avec le temps ».