L’anglais s’apprête-t-il à détrôner le français en Algérie ?

Redaction

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La langue anglaise fait de plus en plus d’ombre à la langue française en Algérie. Le rush vers les écoles spécialisées dans l’enseignement de la langue anglaise, qui ont été lancées ces dernières années, se confirme de jour en jour.

D’ailleurs, la coopération entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, dans ce domaine, évolue constamment. Jeudi dernier, le directeur du British Council, Daltry Martin, a indiqué que «quelque 3 000 enseignants d’anglais du palier moyen et 300 inspecteurs de langue anglaise ont été formés par le British Council depuis 2006». Et si cette institution se donne tant d’efforts, c’est parce que la demande pour apprendre l’anglais en Algérie est très forte. A ce propos, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martin Roper, a soutenu, dans des propos repris par l’APS, que la coopération entre le ministère de l’Education nationale algérien et le British Council pour la promotion de la langue anglaise en Algérie «était excellente, et un modèle entre les deux gouvernements».

Dans le même sillage, on apprend qu’ «une délégation de haut niveau de sept professeurs d’anglais des universités de Canterbury, Kingston, Middelesex, Northampton, Southampton et St Marys au Royaume-Uni sont à Alger pour lancer un atelier préparatoire avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le British Council au profit de 69 lauréats de bourses doctorales gouvernementales en langue et littérature anglaise». De plus en plus d’algériens sont convaincus de la nécessité d’apprendre l’anglais. Cette langue est devenue un outil incontournable dans leur carrière professionnelle. En revanche, force est de constater que le français perd du terrain et ne fascine plus nos jeunes et futurs diplômés.

Et pour cause, la majorité des multinationales exerçant en Algérie, que celà soit dans le secteur pétrolier ou ailleurs, exigent la maîtrise de la langue anglaise. Néanmoins, le système éducatif national ne s’est pas encore adapté à cette nouvelle donne. Seuls les écoles privées accordent à la langue anglaise une place prépondérante.

Elyas Nour

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