Certains journaux arabophones, notamment Ennahar et Echorouk, publient depuis quelques années des annonces matrimoniales. Tout y est. Y compris des coins réservés aux polygames. Mais les annonces ne sont pas toujours sérieuses. La preuve, des femmes divorcées viennent de se faire arnaquer.
Si ces annonces peuvent donner l’occasion à beaucoup d’Algériens de fonder ou refonder des familles, elles peuvent également donner des idées à des escrocs pour profiter de la naïveté ou de la détresse de certains citoyens. C’est le cas de ce jeune de 35 ans qui multiplie les annonces avec différents pseudonymes pour tromper ces « victimes ». Selon le journal El-khabar, ce jeune homme, résidant à Rouiba, utilise une fausse identité d’officier de police pour attirer ses proies, spécialement des femmes divorcées. Il utilise ainsi cette fausse fonction pour attirer des dizaines de femmes. Ces dernières tombent dans le piège. Une première rencontre où l’escroc se fait accompagner par une personne qu’il présente comme son chauffeur, suivie de coups de téléphones et, naturellement, la relation se construit. Le faux commissaire met en confiance ses proie et commence à demander de l’argent. Ça démarre de 10000 DA, 20000 DA puis jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de dinars.
C’est un médecin d’un CHU d’Alger qui découvre le pot aux roses. L’homme devenant insistant dans ses demandes, jusqu’à réclamer la voiture, finit par agacer la dame qui dépose plainte pour escroquerie. L’homme, arrêté, passe aux aveux.
Mais ce faux commissaire de Rouiba n’est malheureusement pas le seul dans sa catégorie. Les journaux, mais également de nombreux témoignages rapportent des histoires de personnages se faisant passer pour des officiers de l’armée ou de la police pour escroquer des gens. Ces gens sont régulièrement appréhendés. Mais souvent après d’énormes dégâts.
Essaïd Wakli